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Help, I need somebody ~~ Alec/Ellie [Flashback]

 :: Chesscross :: Quartier de la Sourcière :: Réserve naturelle :: Forêt
Dim 11 Avr - 0:42
Help, I need Somebody

                                                                                                                                                                     
2 Février 2019



Ellie était perdue. Définitivement, irrémédiablement perdue. Au milieu de la forêt, en plein dans la réserve naturelle et elle n’avait aucune, vraiment aucune idée de la direction à prendre. Bon déjà, elle savait qu’elle était dans la réserve naturelle… enfin peut-être. Ou peut-être pas. Et mince, ça faisait combien de temps qu’elle marchait déjà? La jeune femme s’arrêta brusquement et leva tout aussi brusquement son bras en l’air pour regarder l’heure alors que son partenaire loutre trottait tranquillement à ses côtés, levant les yeux au ciel devant la panique soudaine de la jeune femme. Elle ne paniquait pas tant que ça, il y avait de cela une heure, quand elle était trop prise à regarder une fleur poussant sur une souche, après l’avoir photographié sous toutes ses coutures avec son smartphone bas de gamme.

Ellie sentit, plus qu’elle n’entendit, dans son esprit comme un souffle teinté d’agacement mais aussi d’amusement, qui lui venait tout droit de Perceval et lui permit de se rattacher au présent. Elle se tourna vers la loutre, s’accroupit avant d’enlever son sac et d’en tirer le reste de leurs maigres provisions: quelques amandes dans une sorte de tupperware en verre, un reste de pain, une bouteille d’eau à moitié pleine dont elle prit la peine de faire sortir le liquide et figer en dessous pour en faire comme un bol de glace afin que son mentor puisse se rafraîchir. Elle but le reste sans y penser, grignota une ou deux amandes, tout comme le fit son ami, avant de ranger le tout dans son sac et de reprendre la marche, ragaillardie par ce petit goûter. La jeune femme se releva et, sur les conseils de son eidolon, ferma les yeux et prit de grandes inspirations qu’elle laissa partir en grandes expirations, calmant son coeur, son corps, son être tout entier, se concentrant sur la nature l’entourant, sur le bien-être que pouvait lui procurer l’air extérieur, le calme, le chant des oiseaux, le bruissement des arbustes et buissons qui vivaient au milieu de la forêt, juste dérangés par leurs deux présences. Quand elle rouvrit les yeux, c’est comme si elle découvrait l’endroit de nouveau, sans crainte de s’être perdue, sans peur de ne plus avoir d’eau pour boire juste avec une paix intense qui entourait son coeur. Et un objectif. Elle était venue chercher de nouveaux spécimens de plantes dont elle avait entendu parler. Des sortes de parasites,comme le lierre, qui étouffaient l’arbre sur lequel ils poussaient. Elle voulait en récupérer un échantillon pour l’étudier “en captivité” comme elle aimait le dire. Jusque là, elle avait trouvé plein de choses intéressantes, notamment de la mousse avec laquelle elle voulait tenter des infusions naturelles contre le mal de tête mais pas cette plante. Elle remonta ses bretelles de sac sur ses épaules et se tourna vers son eidolon pour lui offrir un grand sourire.

- Merci Perceval, ça va beaucoup mieux.

Les yeux noirs intelligents de l’animal se plongèrent dans celui de l’humaine qui ressentit une vague d’affection accompagner la voix grave, mais jeune, de son ami.

- A ton service. Maintenant hâtons-nous avant qu’il ne fasse nuit.

La jeune femme hocha de la tête avant de reprendre son chemin, observant le plus possible les alentours. Et puis, alors que le soleil commençait à se coucher et qu’il faisait vraiment froid maintenant, elle le vit, le phénomène. Une plante d’un beau vert velours, foncé, développée sur le flanc nord d’un grand arbre aux branches qui semblaient tenir par leur propre volonté, en dépit de tout sens. Dès qu’elle le vit, Ellie adora cet arbre. Quelques secondes après, une profonde mélancolie l’envahit alors qu’elle comprit que ce qu’elle observait n’était que l’enveloppe restante d’un être vivant, devenu le soutien de cette plante étrange. La fleuriste s’approcha, sortit un sécateur de son sac et coupa avec précaution quelques feuilles, une section entière de la plante et sourit. Super, ils allaient pouvoir rentrer. Doucement elle posa sa main sur la carcasse du vieil ancêtre, dans un geste pour lui rendre hommage puis quelque chose, plus en haut, attira son attention. Un éclat blanc au milieu de tout ce vert, qui n’avait absolument pas lieu d’être. Ses sourcils se froncèrent et déjà Ellie ressentait l’inquiétude de Perceval à travers leur lien alors qu’il percevait ce qu’elle comptait faire. Son eidolon la connaissait bien et ce qu’il craignait arriva.

Ellie posa son sac au sol, son portable à côté de sa loutre, face vers le ciel et se remonta les manches, son sécateur dans la main. Hors de question de partir sans le fruit de cette plante, sans sa fleur. Elle grimpa trois ou quatre mètres sans trop de difficulté et alors qu’elle s’appuyait sur une branche un peu plus fine, celle-ci craqua sous son poids. Ellie se rattrapa comme elle le put, déséquilibrée, à l’arbre et à son sécateur, se faisant une belle entaille dans le bras par la même occasion. Et alors que son eidolon, inquiet, prononçait son prénom dans sa tête, la jeune femme ne put que lâcher un simple “AH”, de constatation. Elle regarda en bas, pour voir la loutre, le nez levé vers elle, alors que ses propres pieds n’avait plus d’appuis proches, pendouillants comme des idiots dans le vide et que son corps reposait en travers d’une branche morte. Un autre “Ah”, suivant un silence assourdissant, se fit entendre et Ellie commença à comprendre la situation. Elle avait mal au bras, super mal, en fait et quelque chose de poisseux coulait, mais pas trop. Quand elle jeta un coup d’oeil, elle vit du sang et un autre “Ah” faillit sortir de sa bouche mais celle-ci, sur les ordres de son cerveau, s’abstint, ce qui fit plaisir à la fois à Ellie et à Perceval qui, de la terre ferme, semblait suivre le processus de pensée de sa protégée. Ou alors ladite protégée pensait le tout en s’adressant via leur lien à la loutre. Un reniflement agacé résonna dans son esprit et l’élémentaire comprit que la seconde supposition était la bonne. Alors elle arrêta de penser un instant et puis…

- Je suis coincée.

Le tout n’était pas prononcé sur un ton apeuré, paniqué, ou en colère. Juste une constatation plate et presque clinique. Ellie était coincée. Dans un arbre. A la tombée de la nuit. Un détail lui revint en mémoire: elle était perdue, et c’est ça, plus que le reste de la situation, qui la fit de nouveau paniquer.

- Perceval! On est coincés et on est perdus et il va faire nuit! Comment on va faire?! Comment je retrouve notre chemin après, de nuit???! Alors que de jour déjà c’est compliqué de retrouver ma propre boutique?! Et comment…

L’eidolon laissa sa protégée patauger dans le vide avec ses paroles sans queue ni tête pendant quelques minutes avant de finir par intervenir.

- Ellie, avant de retrouver notre chemin, il faut que l’on te descende de cet arbre.

La fleuriste se stoppa dans ses élucubrations et regarda de nouveau vers le sol, vers son ami.

- C’est pas faux… Mais je pourrais pas descendre toute seule. Tu peux essayer de check si j’ai du réseau?

Et parce que le Karma aimait Ellie aujourd’hui, elle en était sûre, elle avait juste assez de réseau pour pouvoir appeler les pompiers. Il fallut presque une heure pour que son téléphone veuille bien prendre en considération les coussinets des pattes de Perceval mais enfin, enfin le central de secours résonna dans le creux de la forêt, sur le mauvais haut parleur de son vieux téléphone. Et quand la personne demanda ses informations, Ellie cria, du haut de son arbre, tout ce qu’elle pouvait dire. Qu’elle était coincée dans un arbre, qu’elle était perdue dans la forêt, que son tracker GPS était actif, merci le karma encore une fois… Ellie allait définitivement faire une offrande à la lune ou quelque chose comme ça ce soir. Quand la voix décréta que les pompiers viendraient l’aider, la jeune femme souffla de soulagement alors que son mentor commençait à lui faire sa bien connue morale sur les arbres morts et leur solidité et l’idée délicieuse (selon ses mots sarcastiques) d’y monter.

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Ellie Devilliers
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Ellie Devilliers
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Ellie Devilliers
Mar 20 Avr - 22:48

Un journée banale, peut-être un peu chiante aussi. Il est coincé à la caserne. C'est le début de sa carrière de pompier, il a dix-neuf ans, ca fait un an qu'il est là. Il a ses marques, ont l'apprécie beaucoup, il est là. On comprend ses préférences pour tout ce qui ne vient pas de l'animal et ses collègues, masculins comme féminins, apprécie de découvrir de nouveaux ingrédients ou de nouvelles manières de se passer de matière animale. On l'a longtemps appelé Mister Soja. Ca l’énervait au plus haut point. Il grognait facilement et ils ont fini par comprendre, à force de le voir froncer les sourcils, que c'était pas ce qu'il souhaitait. Il a des collègues intelligents qui ont comprit ses sentiments... Maintenant, il est devenu Allumette. Juste grâce à son don. Ca lui plaisait plus, ca lui correspondait plus aussi. Il aimait bien ca. Et puis, on le collait de corvée d'allumage de barbecue. Ca ne lui déplaisait pas. Il se sent vraiment à sa place ici.

Et c'est un métier d'action, il n'a pas besoin de réfléchir à lui ou a ce qu'il ressent. Il ne demande rien d'autre... Et puis, dans son uniforme, quand il avance, quand il travaille, il brille. Il brille de mille feu ! On le remercie, on le met sur un piédestal et il savoure ! Il se sent important, nécessaire et ca lui fait du bien. Toujours beaucoup de bien.

Mais aujourd’hui, il s'ennuie très sévèrement. D'un côté c'est bien, c'est que tout le monde va bien, c'est qu'il n'y a pas de soucis et pas de danger mais on ne peut pas laisser Alec, cet hyperactif, coincé le cul sur une chaise. Non, clairement pas. Il peut même pas aller à la salle...

Il a astiqué le camion, les tuyaux, il a rangé son caser, il a passé un coup d'aspirateur dans les vestiaire... Oh bon dieu qu'il s'ennuie.

Il est en train de tapoter du doigt sur la table où il est affalé en chantant doucement un peu de Katty Perry. Oui, il aime Katty Perry et non, il ne chante pas bien... Mais il meumeume à la perfection. Il connaît les paroles et ne yaourt pas, il a juste pas le rythme, il n'arrive pas à rentrer dedans. C'est comme la danse, il est mauvais en danse aussi mais ca ne l'empêche pas d'aimer se bouger un petit peu. Il ne sort pas beaucoup, des fois en boite pour se changer les idées et se faire un petit peu draguer par la gente masculine. Il n'est pas sorti de son placard bien qu'il soit tout à fait au courant de ses penchants. Mais ca, il n'y a que Jenny qui le sait... Peut-être aussi James vu qu'ils sont tout le temps fourré ensemble ces deux là. Mais il ne veut pas y penser. Pas du tout, pour rien au monde. Surtout pas James.

Il s'énerve tout seul en pensant au lieutenant. Son crush est bien trop gros et il le déteste pour ca... Il se déteste aussi pour le coup. Rien que penser à lui l'énerve. Il grogne tout seul dans la caserne. Et lancé comme il est, il a pas fini de froncer les sourcils et de grumeler.

-Merde.

Un seul petit mot tout seul.

Mais ! Magie ! Comme si le karma l'avait entendu, l'alarme sonne. Il décroche avec précipitation pour ne pas dire qu'il se jette sur le combiné. Une jeune femme coincée dans un arbre dans la forêt. C'est pas la mission la plus excitante mais il n'empêche que ca ira très bien et ca lui permettra d'arrêter de penser à ce foutu James.
Il attrape les clé du camion et différente sortes d'échelles. Il vaut mieux être prêt à tout. La trousse de premier secours aussi. Au cas où.

Il monte au volant et démarre. Le GPS le guide jusque dans la forêt. Il ne pourra pas aller bien loin avec son camion.

Il ne grogne jamais quand il est en intervention Alec, il est très professionnel. Il se gare donc et attrape une de ses échelles, sa trousse et son téléphone pour le GPS.

Il remonte à petites foulées la piste jusqu'à ce qu'il atteigne le point rouge qui représente le lieu sur son GPS. Il lève les yeux et commence à chercher, sa voix s'élève pour retrouver sa « victime » de la soirée.

-Mademoiselle ? Est ce que vous m'entendez ?

Il continu de chercher jusqu'à ce qu'un mouvement attire son regard. Ah ! La voilà ! Avec une loutre... Une élémentaire ou une loutre de compagnie ? Ce n'est pas le moment pour se poser la question.

-Mademoiselle ? Comment vous sentez vous ? J'arrive.

Il pose son échelle et commence à monter, jusqu'à atteindre la demoiselle. Sans aucune arrière pensé, sans aucun geste déplacé, il vient passer le bras au travers des hanches de la jeune femme, il l'attire à lui et continu d'une voix calme et confiante, chaude.

-Je vous tiens, est ce que vous pensez pouvoir lâcher doucement la branche ? Depuis combien de temps vous êtes là ?

Information importante, est ce qu'elle a tétanisé ? Est ce qu'elle est blessée ? Il doit tout savoir pour agir au mieux. Mais encore une fois, il ajoute :

-Ne vous inquiétez pas, je vous tiens.
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Alec Jackson
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Alec Jackson
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Alec Jackson
Mer 28 Avr - 21:22
Help I need Somebody

Bon. Ok, les pompiers allaient arriver… les pompiers allaient arriver… les pompiers allaient arriver… Oui mais voilà, ça faisait une heure et demi qu’Ellie était coincée sur la branche, à peu près, selon Perceval. Elle, elle s’était perdue dans ses pensées, au milieu de ses “ah” exclamatifs et des pensées pour ses frères qui allaient s’inquiéter. Surtout Nate, parce qu’il était d’un naturel pessimiste. Sam lui, finirait par penser que sa soeur s’est perdue (à juste titre) ou qu’elle avait perdu la notion du temps (idem) et qu’elle était juste en retard. Tout ça était plutôt juste, en fait, qui irait imaginer sa petite soeur, suspendue dans quatre mètres de vide par la branche morte d’un arbre tout aussi mort. Elle ne devait pas penser à ça, surtout ne pas penser à ça sinon elle paniquerait. Et  paniquer était absolument contre productif. Perceval avait l’air de bien prendre la situation, en bas, mais Ellie sentait l’inquiétude de son eidolon qui grandissait au fur et à mesure que le temps avançait,au fur et à mesure que le froid grandissait, au fur et à mesure que la luminosité baissait. Maintenant il faisait presque parfaitement nuit et la forêt, absolument engageante de jour, paraissait pleine de danger. Ellie sentait aussi l’angoisse sous-jacente à cette période de la journée que Perceval détestait, angoisse venue d’un passé lointain qu’il lui avait raconté et qu’Ellie connaissait mais dont sa compréhension ne touchait que du bout des doigts la vérité. Etrangement,c’est cette angoisse qui la raccrocha avec les faits (l’arbre, la branche, le danger de mort ridicule tout ça…). Elle soupira alors qu’elle voyait Perceval tourner en rond, alerte au moindre bruit nocturne, et dans une forêt, il y en avait plein, de ce genre de bruit, surtout à Chesscross qui était une ville vraiment respectueuse de l’environnement.

L’élémentaire souffla un bon coup alors qu’elle avait du mal à sentir ses jambes à cause du froid, de la position inconfortable et de la mauvaise circulation de son sang. Elle les remua en vain, entendit un craquement qui fit lever subitement la tête de la loutre vers elle et retint son souffle en attendant de voir ce qui allait se passer. On pouvait survivre à une chute de quatre ou cinq mètres, pas vrai? Mais Perceval, par contre…

-Eloigne-toi de l’arbre, Perceval.

-Ellie…

-Eloigne-toi, s’il-te-plait. Si je tombe...

-Ne pense pas ainsi, tu ne vas pas tomber, tu entends? Les pompiers vont arriver, la jeune femme au téléphone l’a indiqué un peu plus tôt. Il suffit de patienter et…

Un autre craquement. Ah ben super. Ok ne pas paniquer, ne pas paniquer… ça lui rappelait un truc, bizarrement. Ellie commençait vraiment à paniquer, quoi qu’elle en dise. Perceval perdait la face lui aussi, même s’il tentait de garder ses émotions, calmes et composées. Étrangement ça fonctionnait plutôt bien. Il y avait parfois du bon à venir d’une époque où ses sentiments ne prévalaient pas sur l’image qu’on donnait de soi. Ellie regarda en bas, une nouvelle fois, vers Perceval. Et elle remarqua d’abord le vide sous elle, ce qui fit accélérer son rythme cardiaque. C’est fou comme on pouvait faire abstraction de certaines peurs quand on était concentré sur quelque chose et comme celles-ci revenaient au pire moment. La loutre perçut le trouble grandissant de sa protégée et s’éloigna de l’arbre pour se poser contre celui-le plus proche, roulé en boule. Pour le moment, cet acte sembla rassurer l’élémentaire. Un nouveau craquement retentit mais Ellie n’eut pas le temps de l’analyser qu’une voix masculine retentissait dans le semblant de calme de la foret. Karma merci, elle était sauvée.

Ellie prit une grande inspiration avant de crier comme elle le put un “je suis là”, un peu plus fatigué que ce qu’il aurait dû être. Son bras gauche lui faisait mal et elle était frigorifiée. Finalement, elle entendit sans comprendre l’homme dire quelque chose au pied de l’arbre. Elle n’eut pas le temps de le prévenir que déjà il posait son échelle sur le tronc et grimpait jusqu’à elle. La première chose qu’Ellie se dit c’est qu’il avait l’air jeune et plutôt serein ce qui était réconfortant. Et sa voix était chaude comme une couverture et c’est ce dont elle avait besoin, là tout de suite. Quand il lui demanda de lâcher la branche, elle se rendit compte qu’elle la tenait plus par réflexe qu’autre chose. Ses muscles bandés depuis trop longtemps essayèrent de se détendre et doucement, tout doucement, elle se laissa aller dans les bras de son sauveur. Un petit “ouf” de soulagement lui échappa ainsi qu’un petit rire nerveux et Ellie s’accrocha avec le peu de force qu’il lui restait au pompier.

-J’en sais rien… Perceval sait mais…

Et sa loutre fit le contact, juste au cas où que l’autre soit l’un des leurs. Après tout, le karma avait été cléments avec eux et puis, ils étaient trois dans cette foret, quel risque y avait-il à se rendre ridicule en essayant de se faire entendre de leur sauveur. Au pire Ellie serait la seule à l’entendre, au mieux le pompier le ferait aussi et les phrases bien construites de Perceval auraient plus d’impacts que les chuchotements choqués de sa protégée.

-Environ deux heures, Ellie. Et l’arbre est mort donc instable, il faut descendre avec précaution. Et n’oublie pas que tu as mal au bras gauche. C’est tout ce dont je suis au courant pour le moment.

La fleuriste tourna la tête vers le pompier, son petit sécateur toujours amarré à sa main droite. Comment est-ce qu’elle avait pu le garder dans la main jusque là? Mystère et boule de gomme. Ce qui était sûr c’est que la douleur au bras gauche était plus engourdie, mais pas inexistante.

-Oh, oui, c’est vrai. Je suis Ellie, d’ailleurs. Attention à l’arbre, il est mort.


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Ellie Devilliers
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Ellie Devilliers
Lun 3 Mai - 0:43

L'arbre craque. Alec choisi de ne pas l'écouter. Piètre élémentaire qu'il fait. Mais même en tant que vegan et malgré tout les cliché qui cours, il n'a pas la main verte, il n'a pas cette capacité loufoque de comprendre la nature. Après tout, elle aussi, il la mange. Sous toutes ses formes tant que c'est végétal. C'est tout ce qu'il demande, c'est tout ce qu'il voit. C'est tout ce qu'il y a.

Donc, il ignore le craquement de l'arbre. Il a ce petit truc dans sa tête qui lui dit que s'il ignore le problème, le problème n'existe pas. Il a toujours fait ça dans sa vie, avec ses sentiments surtout. Il a son tapis sous lequel il cache toutes ses saletés et ses pensées. Tout ce qu'il peut ressentir fini dans ce trou vide et noir. Il vit bien.

Et cet arbre, puisqu'il n'y pense pas, ne se cassera pas sous son poids, celui de sa nouvelle protégée et celui de son échelle. Non, non, non. Il refuse.

Sans arrière pensée, il garde la jeune femme contre son flanc, son bras est ferme et sa prise, sûre.

Il écoute les mots de la demoiselle. « Perceval » ? Donc, c'est une élémentaire et la loutre Perceval est un Eidolon. Parfait. Enfin, « parfait », il en sait rien en fait. Ca ne changera rien aux soins qu'il lui apportera.

Il a confirmation que la loutre est un être-compagnon quand il entend une nouvelle voix. C'est toujours étrange quand ca lui fait ca. Ca n'est pas arrivé souvent mais ca reste étrange et lui, il aime pas trop trop ça. Ses pensées et ce qu'il se passe dans sa tête, c'est que pour lui. Point barre. Voila.

Pourtant, il écoute attentivement. Sa voix est posée et ses mots bien choisi... Il y a quelque chose de noble dans les sons qu'il entend. Deux heures. Trop long. Elle a mal au bra, d'accord, à vérifier donc. Ellie. L'arbre mort, faut y penser le moins possible au cas où il les entende et choisisse, juste pour les embêter, de se casser.

Il entame doucement sa descente, prudemment, gardant la jolie jeune femme contre lui avec force. Il ne la laissera pas tomber et ne lui demandera aucun effort. Elle en a assez fait en haut de cet arbre en se tenant dessus.

Un craquement sourd et il suspend sa descente. Il ne bouge pas pendant quelques secondes, à l'affût d'un nouveau signe, à la recherche d'un plan de secours.

Mais rien ne bouge, l'arbre reste mort et les craquelures sur son écorce ne s'agrandissent pas. Ouf. Il recommence sa descente. Il a hâte de poser les pieds sur terre. Il sait qu'il devra faire des trucs idiots et totalement fous dans son métier, mais seul à quelques mètre du sol avec une jeune femme épuisée dans les bras, c'est pas mal pour un début de carrière.

Quand, enfin, il pose les pieds au sol, il a un soupire de soulagement, léger, inaudible mais là quand même.

Il fait asseoir la demoiselle et dépose son échelle dans l'herbe, histoire qu'elle ne leur tombe pas dessus plus tard et il revient vers la jeune femme.

-Je m'appelle Alec.

Il fait en sorte que sa voix soit chaude et agréable, il ne veut pas l'effrayer.

-Montrez moi votre bras. Est ce que vous avez mal quelque part d'autre ?

Il récupère sa trousse de secours qu'il avait abandonné avant de récupérer Ellie et s'assoie dans l'herbe en face d'elle, à sa hauteur. Comme un ami.

-Dites moi ce que vous ressentez, j'ai besoin de tout savoir.

Il attrape doucement son poignet pour prendre son pouls l'air de rien, vérifiant ses signes vitaux sans être trop invasif. Sa peau à lui est chaude, elle l'a toujours été. Il trouve celle d'Ellie un petit peu fraîche d'ailleurs... Ca ne doit pas être une élémentaire du feu.
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Alec Jackson
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Alec Jackson
Lun 24 Mai - 11:02
Help, I need Somebody

Ellie se sentit tomber mais, étrangement, elle n’avait pas peur. Pourtant, pourtant, c’était le genre de cauchemars récurrent qu’elle avait une à deux fois par an: cette impression qu’on tombe dans le vide, comme si quelque chose s’accrochait à nous et voulait nous fracasser par terre sans qu’on n’y puisse rien, en nous tirant vers le sol. Mais la chaleur qui irradiait contre son flanc, absolument à l’opposé avec ses mains glacées, la rassurait énormément. Ellie sentit plus qu’elle ne comprit, que sa tête dodelinait doucement et le craquement que fit l’arbre de nouveau alors que le pompier la descendait ne lui procura aucune peur. Elle se sentait tellement fatiguée… Celui qui remarquait les craquements, qui observait d’un oeil critique et inquiet était Perceval. Chaque petit bruit suspect faisait sursauter la loutre qui craignait pour la vie de sa protégée et de ce pompier qui était gentiment venu la sauver. Il avait l’air jeune et svelte et la loutre se demandait où il cachait les muscles qui lui permettaient de stabiliser sa protégée contre lui tout en descendant d’une échelle. A son époque, les pompiers, même s’ils étaient jeunes, avaient ce qu’on appelle “la tête de l’emploi”, ou plutôt le corps. Il était facile de croiser dans la rue un homme et de deviner son métier. Aujourd’hui tout était différent et l’aspect des individus ne définissait plus rien: ni leurs positions sociales, ni leur métier. Lorsque les pieds de sa protégée touchèrent le sol, l’Eidolon ne put s’empêcher de partager son soulagement avec celle-ci. Et si Ellie sentit cette vague chaleureuse, elle n’en dit rien.

La fleuriste se sentit glisser et remercia intérieurement le pompier de l’accompagner dans son mouvement jusqu’à ce que ses fesses touchent l’herbe éparse du sol de la forêt. Après ça, elle souffla audiblement, puis rit un peu pour faire redescendre la pression et finit par étendre ses jambes et bouger le bras droit pour toucher le sol de la paume de sa main. Et si elle se salit les doigts avec la terre mouillée par l’humidité ambiante caractéristique de la nuit juste tombée, elle n’en dit rien et fut plutôt même rassurée. Elle entendit un bruit sourd et léger, comme un objet encombrant qu’on pose dans la mousse ou quelque chose d’un peu plus dur mais se concentra plus sur la sensation de la terre sous sa main que sur ce qui l’entourait vraiment. Et alors que Perceval se penchait sur son bras gauche, un air dépréciateur sur le visage, Ellie leva la tête pour regarder le pompier qui s’asseyait en face d’elle. Elle replia les jambes en tailleur, pour lui laisser la place d’agir à son aise et lui offrit un petit sourire fatigué quand il se présenta.

-Bonjour...enfin soir, bonsoir Alec.

Elle lui tendit son bras valide et se rendit compte que celui-ci tremblait fortement, probablement dû à l’effort. Plus les minutes passaient, plus Ellie revenait complètement à elle, une fois que cette torpeur étrange dûe aux événements décidait de la quitter. La fleuriste profita de la chaleur des deux doigts sur son poignet alors qu’elle se rendit compte qu’elle avait froid, vraiment froid, et mal aux muscles des bras. Il y avait aussi ces picotements désagréables typiques d’une coupure qui s’étendaient sur l’intérieur de son bras gauche. C’était à la fois brûlant et gelé, désagréable et douloureux et sa main était poisseuse de sang pas tout à fait séché. Elle lui tendit le bras gauche, regarda la blessure qu’elle s’était maladroitement infligé et soupira un peu.

- J’ai froid et...faim… Oui j’ai faim je crois. Et soif aussi, super soif. Et j’ai super mal aux bras mais surtout celui-là. Vous croyez qu’il y aura besoin de points?

Elle leva le bras gauche sur quelques centimètres avant de le reposer sagement sur son genou plié.


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Ellie Devilliers
Jeu 1 Juil - 20:55

Il la garde contre elle, il ne la lâche pas d’une semelle tant qu’il n’est pas sûr qu’elle ne craint plus rien. C’est le principal, c’est primordial et il a besoin de la savoir en sécurité. Elle n’a pas l’air beaucoup plus vieille que lui, elle n’a pas non plus l’air effrayé. Il y a quelque chose de doux et d’avenant sur son visage. Alec apprécie. Il se demande pourquoi, mais il apprécie grandement. Elle lui donne envie de sourire … Chose qui n’est pas forcement commune chez lui. Oh, il sait le faire, mais il fait plus souvent la tête qu’autre chose. Il grogne plus qu’il ne rit bien qu’il sache le faire… Avec les bonnes personnes. Sa sœur… Et parfois James quand il fait attention à lui… Mais jamais en face. Non, il attend qu’il se retourne, qu’il ne le regarde plus pour sourire, pour rougir parfois. Mais jamais, Ô grand jamais devant lui.
 
Ca grillerait sa couverture.
 
Personne ne doit savoir, pas même Jenny.
 
Mais là n’est pas la question, ce n’est pas le moment non plus.  
 
Il la pose dans l’herbe et il l’entend rire. Clochettes à ses oreilles. C’est si doux. Elle lui fait quelque chose cette demoiselle, mais pas comme celle qu’il drague en soirée avec qui il ne se passe finalement rien. Alec n’est pas sorti de son placard mais Alec reste gay. Et il le sait. Il drague sans consommer. Parfait pour donner illusion, goujat merveilleux, on ne l’embête pas, on ne le rappelle pas. C’est parfait.
 
Il prend ses constante, se rassure, se détend et laisse le masque du pompier se fendiller un petit peu. Il est tard, il a le droit. Et puis, c’est toujours agréable un visage amical… Même s’il n’est pas forcément le meilleur. Un fin sourire vient jouer sur ses lèvres quand elle l’appelle par son prénom. Ca ressemble au début d’un film, d’un beau film.
 
Mais il se perdra dans ses pensée quand il en aura fini avec la demoiselle. Il l’écoute attentivement quand elle lui parle de ce qu’elle ressent. Rien d’insurmontable. Il regarde le bras tendu, ses doigts effleurent la peau douce. Il ne dit pas un mot avant de se lever pour aller fouiller dans le camion et dans son sac personnel.
 
Une bouteille d’eau, une barre de céréale bio et vegan et sa trousse de premier secours. Il n’aura pas besoin de plus.
 
A nouveau, il s’installe assis dans l’herbe face à sa « victime ». Il lui tend la barre de céréale et sa gourde avec un nouveau léger sourire.
 
-Servez-vous.
 
Il en profite pour se concentrer sur le bras entailler, le nettoie, le désinfecte, le regarde et le bande avant de répondre.
 
-Je ne pense pas mais je ne peux pas vous répondre avec certitude, si vous le voulez bien, je vous dépose aux urgences les plus proches pour vérifier ca, idem, faire quelques examens pour éviter que ca s’infecte. Avec quoi est-ce que vous vous êtes fait ça ?
 
Il laisse son bras tranquille avant de se rappeler aussi que la demoiselle avait froid. Là, il peut faire quelque chose, là c’est son domaine.
 
Doucement, lentement, il laisse une belle flamme bien rouge et douce venir brûler dans sa paume, un feu-follet de douceur et de beauté, juste là pour réchauffer, éclairer sans douleur.


-Approchez-vous...

Un souffle, un petit conseil, un murmure. « Rapprochez-vous », « venez donc Ellie, il ne vous arrivera plus rien tant que je serais là... »
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Alec Jackson
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Alec Jackson
Alec Jackson
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Alec Jackson
Ven 17 Sep - 18:00
Help, I need Somebody

La fleuriste prit une grande inspiration, la relâcha, recommença autant de fois qu’il le fallait pour aider son corps à se détendre après autant de sport involontaire. Elle n’était pas vraiment une très grande sportive, Ellie, et à part la natation et la méditation - si ça pouvait compter comme un sport - elle n’en pratiquait pas. Elle était sûre que le fait d’imiter les mouvements des personnages du dernier maître de l’air ne faisait pas non plus office de sport. Au grand dam de ses deux frères d’ailleurs. Parce que Sam adorait courir et son jumeau avait gagné un nombre assez important de trophées d’arts martiaux quand ils étaient adolescents. L’herbe sous sa main droite était douce et Ellie pouvait sentir la présence rassurante de son eidolon à ses côtés. Et même si Perceval la jaugeait, inquiet et accusateur, elle savait que tout irait bien.

Un sourire naturel vint doucement étirer ses lèvres alors que la jeune femme tentait comme elle le pouvait d’observer le pompier dans la pénombre. Il était… un homme. Oui c’était assez moyen comme constatation. Enfin, Ellie ignorait s’il était un homme en fait, on demande pas ses pronoms à un inconnu comme ça mais il avait l’aspect d’un homme? Oui voilà. Et il avait l’air jeune, mais en forme. Et plutôt pas pressé de partir. De cette constatation là, l’élémentaire en conclut que son état n’était pas très inquiétant, et tant mieux.

Elle le regarda se lever, sentit la loutre à ses côtés se retourner pour le suivre du regard et posa la main sur le dos de son mentor, l’air de dire “laisse le faire”. Si l’homme partait, ils étaient dans la panade, retour à la case départ, perdus, dans le froid, avec une Ellie blessée et son sens de l’orientation déjà déplorable dans la journée. Mais il n’allait pas partir, c’était un POMPIER, et les pompiers n’abandonnaient pas les accidentés sur le bord du chemin. Et puis, il inspirait de la confiance à Ellie, peu importait si c’était parce qu’il devait le faire ou parce qu’il le voulait. Et si la caresse et le sentiment général firent souffler Perceval intérieurement parce que “tu accordes bien trop vite ta confiance, Ellie” (ce qui était vrai… ce qui l’avait été pour lui aussi), la fleuriste n’en fit pas de cas. Et à la place, elle resta assise, attendit son retour et lui offrit un sourire amical quand il lui tendit à boire et une barre de céréales dans son sachet. Ellie était trop fatiguée pour utiliser son don, comme plus tôt dans la journée, si bien qu’elle déboucha la bouteille et se servit comme elle le put de sa main valide pour faire une petite écuelle pour Perceval qui but après un rapide remerciement. Elle but ensuite, expira avec plaisir, déjà mieux.

-Merci beaucoup.

La fleuriste ouvrit ensuite l’emballage de la barre, le retourna pour lire comme elle le pouvait les éléments le contenant puis la cassa en deux, et encore en deux. Elle enfourna le quart dans sa bouche, donna un quart à son mentor qui l’attrapa avec ses petites pattes avant de grignoter avec une sorte de gratitude classieuse - c’était fou comme Perceval pouvait être pompeux, même sous forme de loutre! - et tendit la moitié à son propriétaire.

-Voilà. On a qu’à partager.

Ellie apprécia le maigre repas, avisa de son sac un peu plus loin en se rappelant des amandes et puis laissa tomber. Elle lui laissa le temps d’analyser son bras puis grimaça à la mention du pompier. Les médecins avaient d’autres choses plus importantes à faire que de s’occuper de son bras qu’elle avait meurtri d’une manière absolument ridicule. La fleuriste soupira, organisa ses pensées. Et quand l’homme fit apparaître une flamme au creux de sa main, la jeune femme se sentie émerveillée comme une enfant. C’était toujours un honneur pour elle d’assister à la démonstration d’un don alors si celui-ci était utilisé pour le bien d’autrui (Ellie étant actuellement autrui),elle ne profitait que plus du spectacle.

Dans des gestes rendus lents par toute cette petite expérience, l’élémentaire dénoua ses jambes avant de s’approcher en petits bonds de l’autre élémentaire. Elle s’assit à côté de lui, ni trop près pour ne pas le déranger - on ne sait jamais, l’espace vital était quelque chose d’important - mais pas trop loin, histoire de sentir la chaleur engendrée par la petite flamme. C’était agréable... et ces couleurs! Magnifiques. Elle avisa Perceval qui vint se poser sur ses cuisses et regarder la flamme danser avec tendresse. Ellie savait que Perceval était de son avis: la manifestation d’un don était toujours étrangement poétique, fascinante dans un sens qui était propre à la source de ce don. Et ce pompier? Alec. Il avait l’air serein et content de pouvoir faire quelque chose pour elle. Le moment lui parut intime, presque solennel si bien qu’Ellie ne put s’empêcher de chuchoter pour ne pas le briser.

-Je...je ne crois pas que les médecins seront contents qu’on les embête avec ça. Au pire mon frère aîné est vétérinaire. Je sais que c’est pas la même chose mais il traite les bobos mieux que personne et je suis certaine qu’il a du désinfectant, de la gaze et des bandes pour garder ça propre. Je pensais pas que j’aurai à grimper à un arbre aussi haut pour attraper ce genre de spécimen de plantes mais il semblerait que ce ne soit pas une aussi bonne idée que ça.

La jeune femme ignora le “en effet” sarcastique balancé par son eidolon avant de reprendre.

-Dans tous les cas, on ne peut pas dire que j’utilise des outils de basse qualité! Ce sécateur est assez affûté pour couper la peau, on dirait.

La jeune femme observa ledit sécateur qui gisait par terre.

-Merci d’être venu. J’imagine que sauver les chats dans les arbres, le chat c’est moi dans le cas précis, c’est pas super passionnant.

Son regard se vissa de nouveau sur la flamme, tranquille.

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Ellie Devilliers
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