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Et maintenant, on peut paniquer ? (Ace & Leon)

 :: Chesscross :: Quartier des Mazelles :: Les Camelines
Ven 22 Oct - 16:41
16 mai.
Leon dans le quartier des Camelines, c’était quelque chose d’absurde. C’est vrai, qu’irait-il faire là ? C’était une très bonne question, hein. Lui-même présentement se la posait. Il était complètement perdu entre les barres d’immeubles, il commençait à faire sombre, et son téléphone n’avait plus de batterie. Quel idiot il avait été de croire que 15% de batterie, ça suffirait pour faire le trajet pour livrer ce gâteau… Quel idiot. En plus, le gâteau ne devait pas apprécier d’être trimbalé plus que de raison. Tout son travail allait être gâché. C’était vraiment pas sa soirée. Et tout se ressemblait dans ce fichu quartier. Il avait l’impression de tourner en rond. Il commençait un peu à paniquer. Il sentait ses mains moites sur le guidon de son vélo. Et il se sentait aussi coupable. Parce que ce gâteau qu’il avait là, dans son panier de vélo, c’était pour l’anniversaire d’une petite fille et elle allait être si déçue de ne pas l’avoir. Il était vraiment trop nul. Même quand il essayait de faire des choses biens, il ratait tout. On allait plus jamais lui proposer de faire du bénévolat pour cette association… Il s’en voulait terriblement. Pourquoi il n’avait pas chargé ce fichu téléphone avant de partir ? Il ne pouvait que s’en prendre à lui-même au final.

Il tourna encore. Mais vraiment, tout se ressemblait. Surtout là qu’il avait les larmes qui lui montaient aux yeux. Il tournait au hasard. Il avait même du mal à garder une trajectoire correcte sur la route. Il décida de s’arrêter. C’était mieux. Le temps de… De reprendre ses esprits. De craquer un bon coup aussi. Parce que là, il avait juste envie de fondre en larmes. Ce qui arriva. Il était là, le pied à terre, encore à moitié sur son vélo, à renifler parce qu’il se sentait trop nul. C’était terrible à 28 ans de craquer comme ça, non ? De pas être fichu de s’arrêter pour demander sa route à un inconnu, de paniquer pour quelque chose d’aussi idiot, de croire que dans ce quartier tout le monde voulait sa peau. Il était idiot. C’était des rumeurs. On voulait pas vraiment sa peau. Pas vrai ? Il essuya ses yeux, reniflant encore un peu. Allez, prends ton courage à deux mains, tu peux trouver quelqu’un pour t’indiquer la route. Pense à Mia, elle sera si contente d’avoir son gâteau… Il entrouvrit la boîte, le glaçage tenait le coup, et les décorations s’étaient juste un peu décalé, mais elle allait encore avoir le plus beau gâteau Sirène du monde…. Peut-être pas, mais au moins de la ville. Allez. Il devait prendre sur lui. Il inspira un grand coup. Surtout qu’il commençait à sentir des regards sur lui. Et… Non, à eux, il avait pas trop envie de demander sa route. Ils lui inspiraient que de la méfiance. Alors, il se remit en selle, et se remit à pédaler. Il allait bien trouver quelqu’un qui lui fasse un peu moins peur, non ?

Il roula encore cinq bonnes minutes avant de voir un homme tout seul. Bon… Il était tout seul, ça irait. Allez. Fonce mon grand. Tu as 28 ans, tu es un adulte, tu sais demander ta route. Tu n’es absolument pas terrorisé. N’écoute pas le Mara en toi. Tu es courageux. Allez.

Euh… Monsieur… Excusez-moi… Monsieur… Je… Je suis perdu… Je… Je cherche… le croisement de la 5eme et de la 7eme… Je dois livrer un gâteau… pour une petite fille… Dans… un...i...Immeuble d’ici et…. Je…

Il pâlit un peu en voyant réellement l’allure et la carrure de l’homme maintenant qu’il était plus près. Oh. Il était impressionnant. Là, il avait vraiment envie d’écouter le Mara dans sa tête. De prendre ses pattes à son cou.

Je… je… Je… Je veux pas… vous… dé...Déranger… Je…” bafouilla-t-il en reculant maladroitement avec son vélo.

Il commençait vraiment à faire sombre, non ?
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Leon Wallnut
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Leon Wallnut
Leon Wallnut
Age : 28 ans.
Métier : Pâtissier dans un restaurant.
Messages : 35
Leon Wallnut
Dim 24 Oct - 23:06
Et maintenant, on peut paniquer?
Feat Leon


Il est cinq ou six heures, Ace sait pas trop et flemme de sortir son téléphone, mais le soleil se couche alors qu’il marche à grandes enjambées dans le quartier, le regard droit devant, une lueur déterminée qui voile ses yeux. Il est vénère depuis un moment et n’arrive pas du tout à se calmer. Et putain, putain ce qu’il a envie de cogner dans quelque chose. Tout ça à cause de Sigurd! Toutes les merdes qui lui arrivent de toute façon sont plus ou moins liées à lui en ce moment. Comment ça se fait? Ace ne sait pas et franchement, le pourquoi du comment, il s’en fout. Mais les faits sont là, il a passé un après midi de chiotte et c’est très directement lié à Sigurd. Il a trouvé ça plutôt cool pourtant, au début, quand il a eu la bonne idée de se balader dans le quartier. Il faisait bon dehors, Ace avait besoin de faire du sport et n’avait pas envie de rester enfermé ni de courir alors juste marcher, faire le tour des barres d’immeuble, en évitant les gigolos qui lui traînaient aux basques habituellement, ouais c’était une bonne idée. Et puis y avait cette petite nenette qu’Ace avait remarquée, pas très grande, une démarche chaloupée,avec une bande de copines. Autant dire qu’elle est pas restée longtemps avec ses copines. En fait, ça a été particulièrement rapide. Un sourire, un regard qui dit clairement “je te veux” et ils se sont dirigés vers l’appartement - Ace suppose - de la dit minette. Son nom? Ace ne s’en souvient pas. Il ne sait même pas s’il arrivera à se souvenir de son visage. Il n’a passé que quelques heures avec elles, dans le genre de lit que lui n’aura clairement jamais. Les draps coûtent probablement plus cher que son appartement. A la réflexion, c’est peut-être une de ces filles de riches qui viennent chercher le frisson et s’encanailler dans les bas quartiers de la ville. Tant mieux si il la recroise pas, de toute façon. Surtout vu comment ça s’est terminé. Il lui a fait plaisir, ça c’est sûr, lui par contre… A chaque fois qu’il allait finir, il pouvait pas s’empêcher de voir Sigurd à travers ses paupières. Et ça, ça c’est putain de perturbant. Alors voilà. Ace est vénère et marche et marche pour évacuer toute cette frustration. Parce que Sigurd refuse d’être un plan cul et que lui n’a plus fini ses affaires depuis que l’autre homme est entré dans sa vie.

Il marche et marche et marche, accompagné par ses pensées, et celle d’Harry qui le suit tant bien que mal. Il est chiant Harry, à se mêler de ce qui le regarde pas, à lui murmurer à l’esprit que peut-être qu’Ace devrait arrêter ses bêtises et réfléchir à la perspective de se ranger, et pas avec n’importe qui, avec Sigurd. Dans un autre monde, Ace aurait pu être ému parce que son Eidolon est vieux et qu’à son époque, un homme avec un homme c’était une honte ou un truc comme ça. Mais dans ce monde-ci, le fait de s’imaginer en couple avec Sigurd fait chavirer le coeur d’Ace autant qu’il lui donne envie de vomir. Il peut pas. Il peut vraiment pas. Lui aime les femmes. QUE les femmes. Et Sigurd…. Sigurd…. Raaah! Sa chevelure s’enflamme sous le souffle presque agacé de son eidolon. C’est sûrement la quatrième ou cinquième fois que ça arrive, à chaque fois que ses pensées tournent et volent dans son esprit pour revenir sur Sigurd et sur la situation, en fait. Harry a bien fait de le suivre plutôt que de se faufiler derrière son oreille comme il en a l’habitude. Ace s’arrête, passe une main dans ses cheveux désordonnés qui s’éteignent facilement, relève la tête et regarde le ciel, juste un moment, histoire de remettre sa colère à plat parce que, si ça continue, il frappera le prochain qui aura l’audace de croiser son regard, que ça le foute dans les emmerdes jusqu’au cou ou pas et ça, ça c’est mauvais. Demain il bosse, après tout. L’élémentaire laisse échapper un soupir court avant de recommencer sa route, se dirigeant vers son appartement cette fois-ci. Finalement, il va aller frapper son sac, ça aura le mérite de le calmer sans qu’il ait besoin de s’embrouiller avec un autre être humain.

Il marche et marche et marche, reprenant doucement ses repères dans son quartier, conscient de son environnement et plus seulement de sa colère qui chauffe comme de petites braises ou de sa frustration qui n’attend qu’une allumette pour faire rage. C’est fou comme marcher comme un con l’a fait s’éloigner de chez lui. Heureusement Ace se perd rarement, surtout dans les Camelines et il sait exactement où il est. Son appartement est à deux ou trois rues en fait. Il entend un “monsieur” discret pas très loin de lui et se force à s’arrêter quand le cafard lui fait remarquer que c’est à lui qu’on s’adresse. L’idée d’être appelé monsieur le fait grimacer parce que la plupart du temps on l’interpelle avec un “mec” ou un truc comme ça mais bon. Ace se tourne et voit le type sur son vélo, une boîte blanche dans son panier et l’ensemble détonne absolument avec l’atmosphère qui règne ici.

Le blond observe l’autre homme alors qu’il lui parle de façon hachée et décousue et Ace se demande si le mec va pas claquer, là, à côté de sa bicyclette tellement il devient de plus en plus blanc. L’élémentaire ne peut empêcher le grognement moqueur de monter le long de sa gorge parce que franchement, c’est ridicule cette situation. Qu’est-ce qu’il croit, ce mec? Qu’il va sortir un poignard et le planter au milieu de la rue? Au pire Ace pourrait le frapper mais sérieusement, quel est l’intérêt quand l’adversaire en face est taillé comme un coton tige? Et puis il a quel âge ce gamin? Vingt ans?... Le regard doux de Sigurd envahit ses pensées soudainement et son visage se durcit, abandonnant le rictus moqueur qui s’y était installé. L’autre homme recule un peu et balbutie ce qui énerve encore plus Ace. Mais putain c’est quoi ce type?! L’ordre qui claque dans son cerveau est immédiat et étonne Ace. Harry a tendance à ne pas se mêler de ses affaires, parce qu’il sait que ça énerve encore plus son protégé en temps normal. Pourtant, là, alors qu’il lui dit d’une voix dure de ne pas s’attaquer au pauvre quidam, Ace se reprend. Il baisse la tête, regarde le cafard qui est posté à quelques centimètres des pieds de sa potentielle victime et grogne. Et puis ensuite, le blond pose rapidement sa main sur le guidon du vélo, histoire de laisser passer un message clair. Reste là, je vais te répondre. Il glisse sa main libre dans sa poche de jeans avant d’en sortir son paquet de clopes, de l’ouvrir et d’en attraper une du bout des lèvres. L’élémentaire replace ensuite le paquet, sort son zippo et allume son bâton de nicotine. C’est vrai qu’il prend son temps mais c’est pas pour torturer l’autre mec, c’est juste parce qu’une clope est de mise si son “mentor” veut qu’Ace fasse ça bien. D’ailleurs, il jette un coup d’oeil vers son eidolon, l’air de dire “content?!” et se concentre sur le type qui lui fait face.

-Mec, si tu te balades avec ton air de victime dans toutes les Camelines, tu vas te faire braquer.

Sa main reste fermement sur le guidon et son regard ne quitte pas celui du gars flippé qui lui fait face.

-Tu voulais quoi? J’ai rien pigé.


© Laueee
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Ace Mitchell
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Ace Mitchell
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Ace Mitchell
Mar 23 Nov - 18:13

16 mai.
Le cerveau de Leon n’arrivait pas à rationaliser. Il se sentait comme dans une mauvaise série policière, vous savez, le moment où le futur mort de l’épisode s’égare dans un endroit mal famé et se fait tuer juste parce que sa gueule ne revient pas à deux ou trois types du coin. Bon, ok, là, le type, il était tout seul. N’empêche que s’il décidait de le mettre en pièce, Leon ne donnait pas cher de sa propre peau. Vraiment pas cher. Il allait même se faire éclater en moins de deux, pour sûr. Et cette idée tournait en boucle dans son cerveau. Comme un code rouge qu’il n’arrivait pas à désactiver. Il sentait ses jambes tremblantes de part et d’autre de son vélo. Il était sûrement ridicule. Comme souvent. Il était souvent ridicule à avoir peur de tout mais… C’était lui. C’était comme ça. Il avait peur de tout, et alors ? Il pouvait pas contrôler. Il valait mieux qu’il s’en aille au pif. A force de rouler, il finirait en sécurité.

Ah. Il tient son guidon. La fuite n’était donc plus vraiment une solution possible. Vraiment plus trop possible. Ce qui ne le rassure pas vraiment. Il reste tremblant en face de l’homme. Il n’ose même pas vraiment croiser son regard. Il baisse le nez, regardant sa main sur le guidon. Il le voit s’attraper une cigarette. C’est interminable le temps qu’il met à allumer cette cigarette, non ? ça parait être une éternité à Leon. Il sent son souffle s’accélérer, et le battement de son coeur est si bruyant à l’intérieur de son corps qu’il l’entend. Pompompompompompom. On dirait que son cœur va exploser d’avoir autant peur. Et l’homme parle enfin. Mec ? C’est lui, “mec” ? Il n’a pas l’habitude d’être appelé comme ça, mais c’est visiblement lui. Son air de victime ? Oui. Là, c’était sûr qu’on parlait de lui. Il se mordit la lèvre, ses yeux bougeant nerveusement, de même que ses sourcils, n’arrivant pas à cacher son anxiété qui le dévorait en cet instant.

Br...braquer ? Mais… J’ai… J’ai rien à braquer… Je… J’suis même pas riche !

Bon, ok, peut-être qu’il gagnait mieux sa vie que la plupart des gens de ce quartier, et encore, ça restait à prouver, mais il était loin d’être un bon parti à voler. Déjà, parce qu’il n’avait rien de valeur sur lui, et puis, même en lui volant sa carte et son code, il n’avait pas non plus une fortune sur son compte en banque. Vraiment, il avait beau avoir la gueule d’une parfaite victime, il n’était pas si intéressant à braquer. Il avait commis l’erreur de relever le regard, et le voilà bloqué avec celui de l’homme qui le fixe. Il était tétanisé par son regard. Et la fumée de cigarette lui gratte la gorge. Il doit se retenir de tousser. ça lui pique aussi les yeux.

Je…

Ok. Il toussa. La fumée, il était vraiment pas habitué. Qu’il devait passer pour un être fragile. Non. Qu’il ETAIT fragile. Il le savait mais là, c’était si frappant. Il se sentait tellement en infériorité face à cet homme. Il était une proie en face de lui. Il avait ce ressenti là. Et ça faisait battre son cœur à mille à l’heure. Il allait exploser s’il arrivait pas à se calmer.

Il essaya de respirer. Il devait respirer pour arriver à parler distinctement et ne pas bégayer encore. Il prit une petite seconde pour réussir à reprendre le contrôle sur les muscles de sa bouche.

Je… Je dois livrer un gâteau d’anniversaire. A une petite fille. Du quartier. Mais… Mon GPS est HS… Je suis paumé… Vous… Vous pourriez m’aider ? Pour que son anniversaire soit pas gâché… S’il vous plaît ?

Comme pour prouver ses dires, il ouvrit un peu la boîte en carton, qu’il puisse voir le gâteau sirène qu’il avait passé tant de temps à réaliser mais qui commençait à souffrir de la chaleur. Il avait aussi noté l’adresse sur un post-it sur le couvercle. Et son regard était... suppliant ? Plus papillonnant que celui d'un faon.
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Leon Wallnut
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