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Ven 19 Mar - 16:38

Kartane WEISS



Anecdotes

* Il existe une multitude de rumeurs sur son compte, des plus extravagantes aux plus sérieuses. La plus persistante affirme qu'il aime dispenser la plus douce et terrible des souffrances à ses partenaires sexuels comme à ses ennemis. Cette rumeur lui a valu de se faire surnommer un peu partout le Sadique.

* Ayant grandi dans une famille dangereuse, Kartane a, dès son adolescence, commencé à s'immuniser à certains poisons.

* Jusqu'à récemment, Kartane avait des cheveux longs et ondulés qui lui tombaient au creux des reins. Il les a gardés ainsi des années jusqu'à les couper, ayant envie d'un peu de changement.

* Il a longtemps pratiqué la danse orientale. Aujourd'hui, il ne prend plus de cours mais continue à donner des représentations pour des petits établissements méconnus.

Age: 30 ans
Date de naissance: 8 mars 1991
Origine: Chesscross
Espèce: Élémentaire
Don: la terre et les plantes
Rôle: Roi
Métier: chanteur d'opéra
Statut marital: célibataire, malgré les rumeurs
Avatar: Jorge del Rio
Crédit: Tumblr et Aelyne
Traits particuliers

* Kartane marche comme si le monde lui appartenait et certains y voient de l'arrogance : ce n'est en fait que le reflet de la fierté qu’il éprouve quand il pense au chemin qu’il a parcouru.

* Son regard met souvent les gens mal à l'aise.

* Toujours très droit, il paraît parfois sortir d’un roman de Jane Austen, avec ses chemises aux manches bouffantes et ses vestons brodés. Il porte souvent des corsets ou des serre-tailles pour hommes et prend soin de son apparence jusqu’au bout des ongles.

* Les seuls bijoux qu’il arbore sont la chevalière officielle des Weiss et son piercing au nombril.

* Kartane ne met pas de parfum, mais il sent un mélange de jasmin, d’aloe verra et d’une touche boisée, résultat de la crème qu’il utilise.


Caractère

Kartane, c’est avant tout ses yeux : des fenêtres qu’il ouvre et referme sur son âme selon son humeur et les personnes qu’il fréquente. Closes, un interlocuteur ne verra dans ces iris argentées que son propre reflet. Derrière, une fois passé le miroir, il ne trouvera qu’une froide assurance, un calme tranquille et une indolence trompeuse, sur un air fier qu’il est facile de prendre pour de l’orgueil. Oui, Kartane, c’est cette façade lisse et contrôlée au regard aussi glacial que magnétique, qui prend le temps d’observer avant de tirer les bonnes conclusions et d’agir en conséquence avec logique et stoïcisme.

Celui qui prendrait ce calme glacé comme un gage de sécurité serait toutefois bien mal loti, car si ses colères ne se manifestent que rarement et jamais par des cris, elles n’en sont pas moins implacables et dangereuses. Comme le dit le vieil adage “la vengeance est un plat qui se mange froid”, et le jeune Weiss en est convaincu : tout vient à point à qui sait attendre. Gare donc à celui qui s’attirerait ses foudres, car lorsqu’il a pris une décision, il ne s’arrête qu’une fois au bout des choses.

Quand toutefois Kartane se décide à ouvrir les fenêtres de ses yeux, ses proches pourront y voir un immense respect pour la vie qui guide chacun de ses choix et explique pourquoi il se montre si dur envers ceux qui ne font pas de même. Ce n’est pas tant qu’il ne supporte pas les injustices, c’est surtout qu’il méprise et déteste ceux qui s’en prennent aux plus démunis. Envers ces personnes-là, il n’a aucune pitié et aucun scrupule à être impitoyable, d’autant plus lorsqu’il s’agit de protéger des personnes proches de lui.




Don

Si certains membres des Weiss ont perdu leur déférence toute particulière pour la magie, préférant le luxe et les manigances, Kartane, lui, s’est toujours senti proche de la nature et c’est auprès d’elle qu’il se sent le mieux. Il n’est pas rare de le voir déambuler dans le parc du Manoir pour se ressourcer, réfléchir ou simplement souffler et méditer.

Tout au long de sa scolarité, s’il y a bien une chose qu’il a comprise, c’est qu’on ne cesse jamais d’apprendre. Peu importe à quel point on pense maîtriser un domaine, il est toujours possible de se perfectionner encore et encore. Depuis son entrée à l’école jusqu’à la fin de ses études, il s’est focalisé sur ses progrès, s’entraînant et méditant tous les jours pour parfaire ses compétences, augmentant sans cesse son niveau d’exigence et repoussant ses limites.

L’arrivée de Giorgio, son eidolon, dans sa vie, a marqué un tournant décisif dans son existence. Décidé, inébranlable et dur comme le roc, sa vipère arboricole lui a énormément appris sur son don. Là où Kartane jouait de son élément avec une fine subtilité, Gio, lui, l’encourageait à l’utiliser de manière brute et sans détours, l’obligeant à sortir de sa zone de confort pour élargir ses compétences. Plus qu’un enseignant, le serpent a su trouver une place irremplaçable aux côtés du jeune homme, tant par ses conseils que par sa présence assurée, l’aidant à devenir fort afin de pouvoir avancer quels que soient les obstacles.

A son contact, Kartane a banni les doutes et les tourments de son esprit pour se focaliser sur les choses importantes et ne pas s’en détourner – ce qui ne l’empêche pas de se remettre en question lorsqu’il le faut. Il a également appris la fierté, la fierté d’être lui-même malgré les difficultés et la fierté d’agir pour ses idéaux. Sans Gio, il n’aurait probablement jamais décidé de se présenter pour le rôle de Roi, car c’est précisément cette fierté qui l’y a poussé, outre son envie dévorante de pouvoir protéger les plus démunis d’éventuelles injustices. Kartane sait ce que c’est, d’être dirigé par une personne que l’on n’approuve pas, et il refuse de subir à nouveau un joug trop lourd à porter. Plus que ça, il refuse surtout que qui que ce soit ait à endurer ça, car si lui a appris à ne plus être affecté par ce genre de comportements, ce n’est pas le cas de personnes plus fragiles. Voilà ce qui l’a poussé à endosser cette responsabilité, et il ne l’a jamais regretté.



Eidolon

Giorgio Faucini, de son vivant, aurait certainement adressé à quiconque lui aurait assuré qu’il serait un jour eidolon un sourire acide et froid. Aux antipodes de l’idée que l’on peut se faire d’un mentor ou d’un tuteur, Gio a vécu une grande partie de sa vie dans un Paris du début des années 1900. Égoïste, inébranlable, passionné et sans aucune morale, il a toujours tracé sa route sans demander son avis à personne en se moquant des dégâts. Mafieux reconnu devenu Weiss par alliance, c’est un concours de circonstances qui l’a fait devenir eidolon et, disons le, le sens de l’humour douteux du Karma.

Pourtant, il s’accorde parfaitement avec Kartane et a même fini par s'accommoder à son sens des valeurs, bien inutile selon lui. La plupart du temps, il se tient en retrait, se contentant d’observer discrètement depuis l’épaule du brun, bien à l’abri dans sa chemise. Long d’une soixantaine de centimètres, cette vipère velue cesse cependant de se faire oublier dès que l’on menace Kartane et, tout comme son protégé, il ne fait pas bon le mettre en colère, puisque son venin est mortel…

La légende raconte que sa maîtrise brute de la terre était si puissante qu’il aurait réussi, à lui seul, à réduire à néant le quartier général de la mafia pour laquelle il travaillait, emportant avec lui dans la tombe une cinquantaine de personnes.
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Kartane Weiss
Roi
Kartane Weiss
Kartane Weiss
Age : 30 ans
Date de naissance : 08/03/1991
Métier : Chanteur d'opéra
Messages : 101
Kartane Weiss
Ven 19 Mar - 16:44


L'Histoire


L’immense salle de réception était bondée. Une bonne partie de la famille Weiss se retrouvait massée ici ce soir, habitée d’une curiosité dévorante. Chacun y allait de son commentaire, chacun apposait son empreinte sur les ragots déjà existants, chacun voulait être le premier à savoir pour devenir le nouveau centre de l’attention. Les candidats se jaugeaient du regard, se tenant tous à distance respectable des autres, entourés de leur cour de fervents supporters. Leur air fier et sûr se teintait de méfiance dès qu’un rival s’approchait de trop près. Lorsqu’on savait quel sort avait subi l’un des prétendants au titre de Roi quelques jours auparavant, on pouvait facilement comprendre leur attitude. De manière générale, il ne fallait jamais relâcher son attention à la cour des Weiss, où les jeux de pouvoir tissaient le destin des malheureux qui se faisaient prendre au piège. On voyait déjà les membres de la famille nouer des alliances, évaluer qui possédait le plus de chances de l’emporter et qui permettrait de tirer le plus profit de la situation.

Les sourires hypocrites, les poignées de main qui seraient oubliées bien vite et les promesses qui s’effaçaient dans le vent, Kartane les connaissait par cœur. Il vivait avec depuis sa naissance. Aujourd’hui, plus encore que d’habitude, cette ambiance poisseuse de manipulation et de faux-semblants pesait dans l’immense pièce. Les grandes portes-fenêtres à meneaux, ouvertes sur les jardins, n’arrivaient même pas à rendre l’air du soir plus respirable, et pourtant elles recouvraient toute la longueur du mur sud. Cette atmosphère corrosive et lourde avait envahi tout le Manoir. Manoir… Un nom bien mal porté. En vérité, les lieux tenaient plus du château, avec leur architecture inspirée de la Renaissance, ses toits à quatre versants dont le principal était surmonté d'une flèche et sa façade aux multiples fenêtres. Sans compter les jardins qui s‘étendaient sur plusieurs hectares. Tout ça pour une poignée d’habitants. Cependant, il s’agissait de l’héritage des Weiss. L’endroit le plus convoité par les membres de la vaste famille, où seuls les plus influents pouvaient se rendre pour les fêtes organisées régulièrement. Un moyen de faire tourner la machine. De perpétuer des traditions dépassées. Des traditions que Kartane haïssait.

Il songeait à son cousin Nisha, tout seul dans sa chambre, incapable de supporter la foule. Il songeait au précédent chef de famille, Gilbert, mort empoisonné. Il songeait à sa cousine Jezabel, endeuillée par la perte de son mari et de sa fille. Il songeait à Daimon, comme un frère pour lui, dont le sourire séducteur masquait à peine le voile devant ses yeux. Il songeait à Lucianna, la cadette de la fratrie qui, malgré sa candeur préservée, avait une conscience bien trop aiguë des vices de ce monde pour son jeune âge. Il songeait à Dorian, qui s’était fait emporter par le tourbillon noir des Weiss et en avait été éjecté violemment. Et il songeait à sa décision. Réfléchie. Ressassée. Soupesée. Irrévocable. Tout ça avait assez duré. Certaines choses valaient la peine d’être faites. Certaines personnes devaient être protégées et d’autres punies. Et si personne ne s’en chargeait, il le ferait. Ce soir, ce serait son premier pas sur le chemin qu’il s’était choisi.

Un murmure traversa la foule et un frémissement d’excitation agita les plus curieux alors qu’une femme âgée entrait en claudiquant dans la salle : Madelaine Weiss, la mère de Gilbert et chargée d’organiser la nomination du prochain Roi et chef de famille. Son visage fripé par les ans et son dos courbé n’effaçait pas la vivacité de son regard ni son air calculateur. Il aurait été inconscient de croire qu’elle n’était pas aussi redoutable que chacun des membres de sa titanesque famille. Les plus proches parents du patriarche décédé devaient orchestrer la passation de pouvoir et guider les candidats, certes, mais n’importe qui aurait choisi Jezabel, la fille aînée de Gilbert pour le faire. Pourtant non, c’était Madelaine qu’on avait appelée, probablement dans l’espoir qu’elle élimine un ou deux prétendants de plus. Cela hérissait Kartane et il sentait également tout le mépris qu’un tel choix inspirait à Gio. Peu importait. Il devait être choisi. Il devait changer ces jeux de pouvoir froids et cruels.

Ses yeux argentés suivirent, comme tous les autres dans la salle, la silhouette vacillante de la vieille femme jusqu’à ce qu’elle arrive au centre de la pièce. Devant elle, la foule s’écartait avec un respect factice, avide d’arriver à l’étape suivante. Du coin de l’œil, il aperçut sept des candidats s’approcher discrètement, impatients de se présenter et de connaître leur moment de gloire. Les deux autres préféraient manifestement l’anonymat de la foule et Kartane ne pouvait que les comprendre. La doyenne ouvrit la bouche et les derniers chuchotements qui persistaient s’éteignirent.

  - Ce soir verra l'ascension de l’un d’entre vous, commença-t-elle d’une voix rauque. Il est temps de remplacer notre Roi et patriarche. Plusieurs se croient dignes de ce titre, mais un seul de vous l’est réellement et viendra à bout de l’épreuve qui attend chaque prétendant. Sachez, jeunes impudents, que si vous vous présentez, vous en sortirez changés à jamais. Si malgré ça, vous êtes décidés, alors avancez à la lumière afin que chacun puisse vous voir et déclamez votre nom, ou restez dans l’ombre à jamais.

Reginald Weiss, le candidat le plus enhardi - et définitivement pas le plus futé - fit un pas pressé en avant et clama son identité d’un ton clair ponctué d’un sourire pompeux. Madelaine lui montra la porte qui menait au hall d’entrée et il s’éloigna, avant d’être imité par un second. Du coin de la salle d‘où il avait la meilleure vision des lieux, Kartane songea à cette fameuse épreuve. De nombreuses rumeurs couraient à ce sujet, comme tout ce qui touchait aux Weiss, mais elle restait entourée de mystères. La Vérité, murmurait-on. Il  fallait affronter la Vérité. En quoi consistait-elle cependant, il n’en avait aucune idée. Il scruta attentivement les neufs candidats qui passaient la porte un à un, écoutant les commentaires de son serpent à leur sujet sans répondre. Il connaissait la plupart d’entre eux, mais certains venaient de la basse famille, celle qu’en général, personne n’autorisait à se présenter en ces lieux. Ils étaient donc de parfaits inconnus pour la plupart de ceux présents dans la salle. Il eut la surprise de découvrir que Yolène Weiss se portait également volontaire pour l’épreuve alors que, comme lui, elle n’avait annoncé sa participation à personne. S’il n’était pas choisi, il espérait qu’elle le serait à sa place. Il n’avait pas l’intention de céder pour autant.

Il inspira lentement, redressa le menton et chassa toute émotion de son visage. Ensuite seulement, encouragé par Gio dont il sentait la fierté à travers leur lien, il fit un pas en avant et sa voix claire traversa la pièce.

  - Kartane Weiss demande le privilège de participer à l’épreuve.

Il y eut un instant de flottement puis des chuchotements commencèrent à s’élever, chacun y allant de son propre commentaire. Kartane Weiss, le garçon né hors mariage dont personne ne connaissait le père. Kartane Weiss, cet homme discret qui ne faisait pas parler de lui. Kartane Weiss, celui dont la mère, même pas élémentaire mais mage, outrepassait ses droits en vivant sur le dos du précédent patriarche, qu’elle avait certainement ensorcelé avec ses potions. Kartane Weiss, qui se montrait brusquement aussi arriviste que sa génitrice. Kartane Weiss qui sortait de nulle part pour réclamer un honneur qu’il ne méritait pas. Kartane Weiss, qui ignora royalement le venin de sa famille comme il l’avait toujours fait et traversa la salle pour rejoindre la porte, fixant son avenir d’un regard brûlant d’assurance. Dans le vaste hall, le murmure de la foule se faisait engloutir par le haut plafond. Les dix autres candidats le dévisagèrent avec différentes expressions toutes aussi négatives les unes que les autres, à l’exception de Yolène qui parut simplement surprise. Il ne fit pas attention aux piques que se lançaient ces concurrents dans le vain espoir de décourager les autres ou de se sentir plus légitimes et laissa errer ses yeux gris sur le grand escalier à double volée qui encadrait le bout de la pièce. Il en connaissait chaque détail pour y avoir joué plus qu’on ne l’y autorisait avec son cousin, étant enfant. Si le Manoir était intimidant pour certains, il s’agissait de sa maison. Il y avait grandi et passé chaque année de sa vie. Il avait beau ne pas connaître tous les recoins, il s’y sentait bien. Le problème ne venait pas des lieux. Il venait de sa famille.

Un silence tendu s’abattit brusquement entre les candidats lorsque la doyenne les rejoignit. Kartane accueillit cette accalmie avec déférence. Il était temps. La vieille dame passa devant eux sans un mot, les invitant à les suivre d’un simple signe de la main. De sa démarche lente, elle s’engagea dans les escaliers, surprenant le jeune homme. Il avait toujours cru que l’endroit où se déroulait cette épreuve serait au sous-sol, car de nombreuses portes y restaient verrouillées. Il était étrange de constater que cette demeure qui l’avait vu naître conservait encore de nombreux secrets… certainement plus encore que ce qu’il s’imaginait. Ils montèrent jusqu’au premier étage et empruntèrent un couloir que Kartane connaissait bien : il menait au petit salon privé et au bureau officiel du Roi, où ceux qui désiraient s’entretenir avec lui pouvaient le rencontrer. Un peu plus loin, on trouvait l’immense bibliothèque des Weiss qui rassemblait des ouvrages de toutes les époques et de tous les sujets. Il n’y avait pas d’autres pièces susceptibles d’accueillir l’épreuve. S’était-il trompé en imaginant qu’il existait une salle dédiée ? Peut-être se déroulait-elle dans un cadre moins conventionnel que ce qu’il avait cru.

Il retint un léger sourire en entendant son eidolon émettre de forts doutes quant au fait que sa famille se contente d’un rituel simple pour un événement de cette importance. La journée lui réservait probablement des surprises. Cette hypothèse se confirma lorsque la vieille femme s’arrêta devant la porte close du bureau et sortit une clé de sa poche. Une clé qui n’avait rien à voir avec celle utilisée normalement par Gilbert pour déverrouiller les lieux : le jeune homme le savait car il avait eu l’occasion de l’apercevoir. Madelaine l’inséra dans la serrure et la tourna vers la droite, puis vers la gauche. Un déclic sonore, qui n’avait rien de naturel, retentit et lorsque la porte s’ouvrit, la pièce à l’intérieur n’avait plus rien du bureau que Kartane connaissait. Une salle sans fenêtres, sombre et vide remplaçait l’imposant meuble en chêne massif qui trônait en son centre habituellement, les fauteuils, les bibliothèques qui recouvraient les murs, les tapis persan et même le secrétaire. Il fronça légèrement les sourcils. Il ignorait à quoi s’attendre, mais clairement, il n’avait pas pensé qu’il existait une salle imbriquée dans une autre. Venant de sa famille pourtant, ça n’avait rien d’étonnant. Les secrets en cachaient toujours d’autres et lorsqu’on croyait avoir gratté toute la surface du mensonge, on s’apercevait qu’il ne s’agissait en fait que de la coquille de l’œuf. Les sourires servaient à dissimuler les lames aiguisées de la duperie et les faux-semblants ne se comptaient plus.

Un léger tiraillement sur le lien qu’il partageait avec Gio attira son attention. Son serpent, dont le regard perçait facilement l’obscurité, venait de remarquer que les lieux n’étaient pas si vides que ça. A la place du bureau se tenait un énorme miroir, haut d’au moins deux mètres. Simple, sans fioritures, il tranchait avec tout le reste du mobilier du Manoir. Pas de débauche de détails, pas de richesse étalée partout, juste des runes gravées en son pourtour et le blason des Weiss au-dessus. C’est alors que la doyenne reprit la parole.

   - Reginald Weiss. Tu as été le premier à te présenter, tu seras donc le premier à traverser le miroir.

L’intéressé eut un rire narquois en toisant la glace comme s’il s’agissait d’une plaisanterie ou d’un défi particulièrement facile, qui ne valait même pas la peine d’y accorder de l’importance. Il s’avança d’un pas assuré, mais Kartane ne s’y trompa pas. Malgré son expression dégagée, une lueur s’était allumée au fond de ses yeux. Une lueur qu’il voyait tous les jours dans les prunelles inquiètes de sa mère ou dans le regard paniqué de Nisha. La lueur de la peur. Reginald marcha jusqu’à la surface argentée qui lui renvoyait son reflet comme n’importe quel miroir. Il croisa le regard de Madelaine qui, d’un rapide signe de tête, l’encouragea à avancer. L’instant d’après, il s’enfonçait dans la glace et disparaissait. Il y eut une seconde de flottement puis une silhouette vacillante s’arracha des tréfonds du miroir et trébucha jusqu’au groupe des prétendants. Le blond aux grands airs orgueilleux affichait un visage défait, les yeux exorbités et la lèvre tremblante. Il se précipita hors de la pièce et claqua la porte, laissant un silence de plomb derrière lui.

Le second candidat s’avança à son tour, beaucoup moins décidé. Lorsqu’il ressortit juste après, il rendit tripes et boyaux sur le sol. Les suivants ne s’en tirèrent pas à meilleur compte. Certains filaient sans demander leur reste après avoir été engloutis par le miroir, d’autres ressortaient tremblants et se plaçaient en retrait dans un coin, le regard fuyant. Le pire fut pour Astry Weiss, dont il fallut calmer les hurlements de rage, les coups furieux qu’elle distribuait à quiconque l’approchait et la mini-tornade qu’elle avait commencé à provoquer. Finalement, quand Yolène, la dernière à passer avant lui, rejoignit le groupe les lèvres serrées, la robe trempée de sueur et droite comme I, la doyenne se tourna vers lui. Si Kartane n’était pas choisi pour être le prochain Roi, il faudrait faire un nouvel appel à candidats. Mais ça, c’était le cadet de ses soucis. Ou il réussirait ou il échouerait. La suite en dépendrait, mais elle ne viendrait que plus tard. Pour l’heure, il n’avait qu’une seule chose à penser : avancer. Avancer pour ceux qui comptaient sur lui. Avancer pour lui-même. Personne ne vivrait à sa place, personne ne réaliserait ses vœux pour lui. C’était à lui de le faire. Armé de toute sa volonté et soutenu par l’assurance sans faille de Gio, il s’engouffra dans le miroir.

Un flot de lumière blanche et crue lui brûla immédiatement la rétine. Après la pénombre qui l’avait enveloppé jusque-là, ses yeux durent s’habituer à cette éblouissante clarté. Il lui fallut plusieurs secondes et cligner une dizaine de  fois des paupières pour être capable d’observer ce qui l’entourait : rien. Partout où se portait son regard, il n’apercevait que du blanc. Du blanc à perte de vue, à ses pieds, à sa gauche, à sa droite, au-dessus de lui. Partout. Qu’est-ce que ça signifiait ? Il fit un pas en avant et se rendit compte qu’il était nu. Disparue, sa chemise aux manches bouffantes, son pantalon de velours foncé, même l’élastique qui retenait ses cheveux s’était volatilisé, laissant une pluie de longues mèches brunes lui chatouiller les reins. Et puis, pire que le reste, il ne trouvait aucune trace de Gio, ni dans son esprit, ni physiquement. Il se força au calme. Il se trouvait dans un miroir. Il s’agissait d’une épreuve. Son eidolon lui serait forcément rendu. Il ne pouvait en être autrement. Il avait vu ceux des autres après leur passage dans la glace.

Il inspira doucement et ferma les yeux le temps de reprendre pied. Une légère secousse lui fit cependant ouvrir les paupières et son cœur rata un battement. Sa mère se tenait devant lui, plus jeune, plus maigre, plus pâle, mais un sourire tendre et doux aux lèvres, berçant un nourrisson qu’il identifia comme étant lui, à l’aube de sa vie. Mélisandre l’avait élevé seule, avec beaucoup de patience, d’amour et de calme. Elle avait toujours été cette femme effacée et discrète, pourtant toujours là pour veiller sur lui malgré les mauvaises langues et les injures. Il faut dire que Mélisandre Weiss avait eu de quoi nourrir les rancœurs. Mage venue de la plus basse branche de la famille, inconnue au bataillon avant que son talent pour la harpe ne parvienne aux oreilles de certains membres des Weiss, elle avait été brusquement projetée sous les feux des projecteurs, elle qui ne recherchait que l’anonymat de la foule. Sa musique lui avait valu les bonnes grâces de Gilbert, qui lui avait demandé de vivre au Manoir afin qu’elle puisse le divertir. Kartane savait que sa mère peinait toujours à refuser quoi que ce soit à qui que ce fût et qu’elle n’avait probablement pas eu le courage de dire non à une personne aussi importante. Pourtant, sa vie aurait été plus facile loin de tous ces jaloux désireux de la faire chuter de son piédestal. Lorsqu’elle était tombée enceinte de lui, la famille s’était empressée de lui jeter la pierre : pas de père connu au bébé, pas de mariage en vue, autrement dit, un véritable déshonneur. Cependant, malgré les médisances et les humiliations, Mélisandre avait toujours pris soin de lui.

Devant ses yeux, la scène de sa mère et du nouveau-né s’effaça. Kartane commençait à marcher à travers les longs couloirs du Manoir d’un pas mal assuré. Il découvrait son pouvoir dans les jardins où il aimait passer du temps. Il se familiarisait avec sa famille dont les membres l’intimidaient. A l’époque vivaient dans la demeure une dizaine d’oncles, de tantes et de cousins éloignés que le petit garçon évitait au maximum parce qu’ils le mettaient mal à l’aise. Leurs sourires rigides couplés à leur regard méprisant et leur façon de le toiser lui donnaient froid dans le dos et il les surprenait souvent en train de critiquer sa mère lorsqu’ils pensaient qu’elle n’entendait pas. Il se revit baisser les yeux devant eux et leur répondre poliment avant de décamper pour s’en éloigner le plus vite possible. Il assista, comme s’il regardait un film, à des dîners bien trop longs pour un enfant et à sa minuscule silhouette coincée entre celles des adultes.

Et puis le décor disparut à nouveau avant de laisser place à un garçon un peu plus grand. A son physique, Kartane su qu’il s’agissait de l’année de ses sept ans. Ses cheveux poussaient alors en de larges boucles brunes et folles, comme sa maman. Il n’était pas très grand pour son âge et son regard fuyait ceux des autres, mais, il le savait, ça n’allait pas durer. A cet âge, il avait rencontré Daimon, le fils de Gilbert. A sept ans, comme lui, ce dernier se montrait bien plus franc et enjoué, prompt à s’amuser et à se faire des amis comme des ennemis. Lui et ses deux sœurs lui avaient appris que les Weiss n’étaient pas tous ces personnes méprisantes et hautaines qui le prenaient de haut. Ils lui avaient montré le plaisir de jouer à plusieurs et de posséder des personnes sur qui compter. Si Kartane avait un jour cessé de regarder le sol, il le devait à Daimon et à la fierté qu’il ressentait à marcher à ses côtés. Plus qu’un ami ou un lointain cousin, il le considérait, aujourd’hui encore, comme un véritable frère.

Et puis, il y avait eu Nisha également. De cinq ans son cadet, le petit blond aux airs perdus avait fini par le suivre partout et par rejoindre leur duo. Loin de l’exubérance de Daimon, il se montrait toujours gentil et attentionné malgré les tourments que sa famille lui infligeait. Abandonné par ses parents, il avait été recueilli par un des Weiss, mais jamais accepté par les autres et subissait jour après jour des brimades et des coups. Il trouvait pourtant le courage de sourire et de jouer comme si de rien n’était. Du haut de son enfance, Kartane jugeait tout ça injuste, mais cette famille ancestrale et figée dans le marbre, comment aurait-il pu la faire changer ? Il se contentait de rassurer Nisha au mieux. Devant l’image de Daimon et lui-même s’amusant avec leur cousin aux bras recouverts d’ecchymoses, l’aspirant au titre de Roi ne put s’empêcher de serrer les poings. Peut-être que s’il avait ouvert les yeux plus tôt, s’il avait agi… Peut-être qu’aujourd’hui, Nisha aurait gardé cet éclat de joie dans ses prunelles bleues.

Les scènes se succédaient et l’enfant devenait au fil du temps un adolescent dont le corps se rapprochait de jour en jour de celui d’un homme. Il s’entrainait à son don, étudiait sérieusement, riait avec ses amis et découvrait l’opéra. Il revit ce fameux jour où il s’était pris de passion pour le chant, décidant d’en faire sa voie professionnelle. Il revit également l’arrivée de Dorian dans sa vie. Il avait appris à agrandir son cercle avec lui, avait apprivoisé ses couleurs et son originalité jusqu’à ne plus se souvenir du monde avant lui. Il revit le mariage de sa cousine et tous ces moments de bonheur qui occultaient la pression constante exercée par la famille. Et puis étaient venus des jours plus sombres. Des ombres s’étaient peintes dans les yeux de Nisha, de Daimon et de ses sœurs. Le deuil de certains proches avait jeté un voile sur les restes de leur enfance. Kartane avait encaissé en silence. Il avait supporté la douleur de son frère de cœur avec lui, avait soigné Nisha lorsque les coups se faisaient trop durs et les humiliations trop insistantes. Il s’était jeté dans sa carrière jusqu’à devenir une étoile montante de la scène de l’opéra. Il s’étant cantonné à son monde pour ne pas regarder l’étendue des dégâts, pour continuer à ignorer les jeux de pouvoir et les horreurs de sa famille. Jusqu’à ce jour.

Devant lui, un Kartane de vingt-cinq ans se décomposait en apprenant la disparition de Nisha. Il vit l’angoisse et la rage envahir ses prunelles puis se muer, au fil des jours, en désespoir, en panique et en une fureur froide à peine contenue. Une fureur contre les Weiss qui s’en étaient pris à son ami, contre lui-même qui n’avait rien fait pour les en empêcher et contre le monde entier, impuissant et indifférent. Et surtout, surtout, contre Gilbert, ce Roi qui se taisait alors que, Kartane en était persuadé, il savait parfaitement où se trouvait son cousin et ce qui lui arrivait. Il protégeait les ordures derrière tout ça et pire, ça l’amusait. Lorsqu’il l’avait interrogé, menacé, supplié de l’aider à retrouver le jeune homme disparu, Gilbert avait ri. Et ce rire, Kartane l’entendrait jusqu’à la fin de sa vie. Ce rire l’avait amené ici, maintenant, le poussant vers l’avant, mais jamais il ne le remercierait pour ça.

Nisha n’avait plus jamais été pareil. Il l’avait retrouvé plus d’un mois après, séquestré, l’esprit et le corps brisés. Ce jour-là, Kartane avait pris sa décision. Plus jamais il ne regarderait le sol. Il fixerait droit dans les yeux toutes les monstruosités, toutes les abominations qu’il trouverait sur sa route. Il les fixerait et il les abattrait. Il ne voulait plus de Nisha. Plus de Daimon. Plus de Dorian, banni de leur famille pour s’être trop révolté. Plus de tragédies. Plus de souffrances injustifiées à des personnes qui n’avaient rien demandé. Plus jamais. Cela faisait presque sept mois depuis cet instant, sept mois qu’il vivait sa vie en prenant soin de son cousin et ami, nourrissant jour après jour sa haine crue envers le chef des élémentaires, alimentant sa patience avec ce qu’il savait. Parce qu’il y avait une chose dont il avait conscience, oui. Cette enflure allait mourir. Et elle était morte. Leur patriarche était mort, parce qu’il l’avait tué.

La scène affichait désormais Kartane qui entrait dans l’imposant bureau, celui-là même qui se trouvait à l’endroit où il se tenait, mais dans un espace différent. Convoqué par l’homme qu’il haïssait le plus, il montrait un visage neutre et froid, loin de la colère qu’il ressentait à son encontre. Il avait appris depuis longtemps à dissimuler ses émotions. Il acceptait le verre que Gilbert lui tendait en sachant parfaitement ce qui s’y trouvait. Il avait lui-même versé le poison dans la bouteille au cours de la matinée. Il buvait une longue gorgée, attendant le moment où son interlocuteur ferait de même. Attendant patiemment, comme il l’avait toujours fait. Il ne détourna pas le regard lorsque le patriarche trempa ses lèvres dans la boisson. Il ne détourna pas le regard lorsqu’il commença à suffoquer. Il ne détourna toujours pas le regard lorsque l’épouvante et la compréhension se dessinèrent sur son visage. Il ne le détourna que lorsqu’il cessa d’être un homme pour devenir un cadavre. Alors seulement, le Kartane du passé tourna les talons, emporta la bouteille et les verres et ferma la porte sur cette partie de sa vie.

Le Kartane du présent, lui, ne comprenait pas ce qu’il devait affronter là-dedans. Il s’agissait de sa vie, mais où se trouvait l’épreuve ? Il eut vite la réponse quand l’image se brouilla. Gilbert se tenait debout devant lui, admirant Mélisandre, encore jeune, dans la vingtaine, jouer de la harpe à ce qu’il devina être sa toute première représentation dans la famille. Elle semblait nerveuse, mais contente. Elle ne le resta pas. La scène suivante montrait sa mère face à Gilbert, dans une chambre plongée dans la pénombre. Elle pleurait en silence. La même scène se répéta dans une chambre où la lumière filtrait abondamment par les fenêtres closes. Puis dans un couloir du Manoir. Et dans la roseraie. Et les années passaient. Et Kartane comprenait. Lentement, il comprenait pourquoi il n’avait jamais eu de père. Il comprenait. Et le monde s’écroulait.

Lorsqu’il poussa la porte qui s’était dessinée devant lui, il ne remarqua pas tout de suite qu’il ne sortait pas du miroir, contrairement aux autres avant lui, mais de l’entrée de la pièce. Le cœur encore tambourinant, les jambes tremblantes et en sueur, et pourtant plus décidé que jamais, il intercepta le regard de la doyenne qui lui adressa un signe de tête. Les autres personnes de la pièce le dévisageaient avec stupeur, leurs yeux passant tour à tour de l’immense glace à la porte qu’il venait de pousser. Réalisant doucement la signification de ce mystère, certains pâlissaient de jalousie, d’autres se mordaient la lèvre de colère et de frustration, et d’autres encore ne réagissaient pas, trop secoués par leur propre expérience face à leurs démons. Mais peu importait. Quels que soient leurs griefs, la nouvelle était tombée et rien n’y changerait : les élémentaires avaient un nouveau dirigeant.




Derrière l'écran
Pseudo: Charly, Missie, comme vous voulez ! Age: 26 ans ? Comment avez-vous connu le forum ? Un eidolon est venu me le souffler à l'oreille :huhu:  Un petit mot pour la fin ? J'adore ce smiley Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3470567255
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Ven 19 Mar - 17:06
Salut toi Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3010313902 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   1206250809 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   1206250809 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2394749482

Bienvenue parmi nous Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   87052997 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   441194105 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   838089812 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2661242909

Tu sais que t'es le roi le plus sexy de l'histoire de Chesscross ? Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076 :huhu: :huhu: :huhu:  Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   51185090 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   51185090 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   51185090 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   51185090
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Ven 19 Mar - 17:31
ça reste à prouver, belle demoiselle, ça reste à prouver... Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076
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Sam 20 Mar - 9:41
Moi, au contraire, je pense que c'est tout vu Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076:huhu:Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2394749482Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   1206250809
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Mar 23 Mar - 21:14
Bonjouuuuur Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   87052997

"Bienvenue"!!!! Hâte de lire les anecdotes du King ;)
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Mar 23 Mar - 21:46
J'espère qu'elles seront à la hauteur Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3010313902
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Jeu 25 Mar - 21:57

Bravo, tu as passé le test du Karma !


Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   64647321Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   64647321 T'as vu la pavasse que tu as fait ?! T'as failli décourager le Karma Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   876588172 Mais bon, comme t'es craquant et un peu flippant, j'ai fait l'effort de tout lire Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3459968646 Maintenant, j'ai hâte de voir tout ça en rp ! Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3470567255 Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2394749482

Félicitations ! Tu es validé !! Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2661242909Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2661242909  

Avant de venir t'amuser avec nous Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3822056076 Il te reste quelques démarches à faire, rien de bien sorcier heureusement ! Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   1378088032 Dans un premier temps, tu dois recenser ton avatar, mais également ton don et si tu es un élémentaire, n'oublie pas de recenser ton eidolon.  Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   1055731787

Ensuite, il est fortement conseillé de créer ta fiche de lien qui est très utile pour se faire des amis ! Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2121511661Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   2892599572  Pour finir, si tu le souhaites, tu peux également créer un scénario pour ton personnage.

Maintenant, il ne nous reste plus qu'à te souhaiter officiellement la bienvenue sur notre forum   en espérant que tu y passeras de bons moments et que le Karma ne te torturera pas trop !  Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   1954440053


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Jeu 25 Mar - 22:00
Oh, merci gente demoiselle Kartane Weiss ~ Roi et patriarche   3459968646

Et heureusement que tu as tout lu ! ça te fera de l'entrainement pour les suivantes... :huhu:
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