Les liens utiles

ϟ Tout savoir sur Chesscross
ϟ Breaking news de Chesscross
ϟ Coin des invités
ϟ Le jeu du Karma
ϟ Pour se faire des amis
ϟ Les bottins

ϟ RP du mois d'avril



 
AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sam 3 Avr - 15:04

James HODGE



Anecdotes

* La première utilisation de son don l'a marqué au fer rouge, ayant blessé gravement un membre de sa famille. Il s'en est voulu durant de longs mois et ce n'est que grâce à la grande compréhension de ses parents, à leur amour et à l'engagement de son tuteur qu'il a réussi à passer outre le plus gros de cette culpabilité.

* Le premier jour où il se retrouva en binôme avec Jennifer, sa nouvelle collègue, il a acheté une boîte de beignets qu'il lui a tendu avec un grand sourire en affirmant qu'ils devaient absolument respecter le cliché des flics dans leur voiture en train de manger un truc gras et sucré. En bons gourmands aimant rigoler, ils se sont tout de suite entendus et ce fut le début d'une amitié qui dure depuis de longues années maintenant.

* James a rencontré un criminel qui a su contrer son don dès son premier usage au point de réussir à s'enfuir. S'il avait déjà manqué des arrestations faute d'avoir été suffisamment rapide, celui-là en revanche a poussé le vice jusqu'à le blesser gravement, l'envoyant à l'hôpital pour deux semaines. Depuis le vil serpent court toujours et est devenu sa Némésis.

* Jennifer a un petit frère que James a connu alors qu'il n'était encore qu'un gamin toujours accroché à sa sœur. Le blond adore l'embêter depuis le premier jour tout en l'ayant toujours soutenu et encouragé quand il a choisi de devenir pompier, un noble métier qui le rend très fier de lui bien qu'il ne soit "que" un ami de la famille.

* Lorsque le Commissaire a perdu du poids, il lui a offert une boîte de chocolats noirs avec un grand sourire, lui affirmant que c'était à déguster lentement, un à la fois avec son café, histoire de ne pas oublier que la vie c'est aussi profiter des bonnes choses.

Age: 34 ans
Date de naissance: 01/02/1987
Origine: Natif de Chesscross
Espèce: Méta
Don: Contrôle mental
Rôle: Aucun
Métier: Lieutenant de Police
Statut marital: Célibataire
Avatar: Max Riemelt
Crédit: Bazzart + Tumblr + moi
Traits particuliers

* 1m80, 76kg, cheveux blonds, yeux bleus.

* Très souvent le sourire aux lèvres, le rire qui vient facilement et sans forcer, la bonne humeur, les plaisanteries, autant de signes qui le caractérisent pleinement. Si vous entendez rire dans le commissariat, il y a deux chances sur trois que ça soit lui ou à cause de lui.

* James porte toujours son insigne sur lui même lorsqu'il est en civil, il a également toujours une arme de secours dissimulée au cas où il aurait besoin d'intervenir en urgence.

* Il n'a été que très rarement blessé, mais il a une cicatrice au niveau du flanc qui lui a été infligée par un criminel dont il n'aime pas parler, un qui court encore dans la nature et qui est l'un des rares qu'il ne parvient pas à arrêter, celui-ci connaissant son don et étant bien trop intelligent pour se faire prendre par les forces de l'ordre, ce vil serpent.

* Vous voulez faire plaisir à James ? Offrez-lui quelque chose de sucré, à la fraise de préférence, et vous pourrez être sûr qu'il vous remerciera chaleureusement avant de dévorer ce que vous lui avez donné. Été comme hiver, une glace à la fraise fera toujours mouche, il essaye cependant de faire attention depuis qu'il a passé le cap de la trentaine, éliminer tout ce sucre demandant beaucoup plus de temps en salle de sport que quand il avait vingt ans.


Caractère

Ouvert, jovial, sociable, amical, hospitalier, avenant, curieux, bout-en-train, autant de termes qui caractérisent parfaitement l'image que l'on peut se faire de James quand on le rencontre pour la première fois. Un grand sourire aux lèvres, il s'approchera de vous en vous tendant la main pour les présentations, nullement méfiant, enthousiaste au contraire à l'idée d'apprendre à connaître une nouvelle personne. Ce n'est pas tant un excès de confiance le concernant, même si de toute évidence il possède un aplomb et un sang-froid quasiment à toute épreuve, mais c'est surtout parce qu'il est naturellement ainsi, lumineux, bienveillant, accessible. Sa forte personnalité n'est pas de celles qui écrasent les autres, mais plutôt qui s'accordent avec eux, qui les accompagne, les soutient, les encourage et les poussent même à faire de leur mieux, à croire en eux et en leurs capacités. C'est le genre d'homme à voir toujours le verre à moitié plein, il aime aussi être le centre de l'attention par ses plaisanteries, son sourire et son rire étant contagieux et il n'était pas rare à ses débuts qu'il se fasse souvent reprendre par un supérieur hiérarchique, y ayant d'ailleurs encore droit par le Commissaire lorsque celui-ci le surprend à discuter et rigoler, appuyé contre le bureau d'un collègue, au lieu de plancher sur un dossier en cours. Que voulez-vous, la vie est trop courte pour ne pas en profiter chef, il faut bien que jeunesse se passe... comment ça à trente-quatre ans on est censé être un vieux radoteur ?

Le sourire aux lèvres, James sait aussi plaire et séduire lorsque cela l'arrange et/ou que la situation s'y prête. Bien qu'il ne soit pas aussi versé dans les conquêtes d'un soir que certains de ses collègues, il n'hésite jamais à jouer au parfait lieutenant de police qui décoche des sourires à qui mieux mieux, même si c'est plus souvent pour jouer qu'autre chose quand il s'agit de la gente féminine. Combien de fois sa binôme Jennifer lui a-t-elle collé une claque derrière la tête ? Pas parce qu'il faisait son mignon devant une jolie femme, mais parce qu'il lui donnait surtout de faux espoirs, étant parfaitement homosexuel et ne s'en cachant pas vraiment, si ce n'est en faisant le pitre avec certaines femmes qui sont persuadées que faire du pied au policier pourront les aider à faire avancer leurs dossiers. Cela fait souvent rire ses collègues masculins, mais moins Jennifer qui endosse souvent le rôle de la flic sérieuse pour contrebalancer ses conneries... ce qui ne l'empêche pas d'éclater de rire une fois que la femme a quitté la pièce, déçue et indignée d'avoir été flouée. Que voulez-vous, c'est tellement drôle aussi, comment résister ?

L'homme est probablement un peu narcissique aussi, son égo est bien plus grand qu'il n'y paraît et il est facile de le piquer, cependant son degré de tolérance est assez élevé et il possède une patience suffisamment étendue pour pouvoir faire face à toutes sortes de provocations. Cela dit, c'est dans ces moments-là aussi qu'il peut être tenté d'utiliser son don, juste comme ça, un petit coup histoire de recadrer un peu et de rappeler à l'ordre quelqu'un qui voudrait un peu trop jouer au con avec lui. Une tendance hyperactive se dégagea de lui et il la canalise dans un travail acharné, rapide et efficace, étant capable de rester concentré durant plusieurs heures d'affilées, penché sur des dossiers à recouper des informations et à rédiger des comptes-rendus et des rapports souvent très solides. On ne devient pas Lieutenant de police en se tournant les pouces et, malgré les apparences, vous verrez plus souvent James en train de travailler que de rigoler, même si en général il se fait suffisamment remarquer durant ces moments-là pour qu'on soit tenté d'oublier qu'il est un bourreau de travail.

Derrière tout cet humour et cette volonté d'amuser la galerie se dissimulent pourtant des émotions plus profondément ancrées chez James dont la sensibilité est bien plus grande que ce qu'il ne veut bien laisser voir. Les émotions il les connaît, il a appris à les décortiquer et à les maîtriser par la force des choses, et il est vite devenu évident que sans son tuteur il serait l'esclave des siennes à l'heure actuelle. Lorsque parfois son sourire s'estompe l'espace d'une seconde et que son regard perd cet éclat amusé, vous pouvez être sûr qu'une sombre pensée vient de lui traverser l'esprit, pourtant si vous cherchez à savoir ce qui ne va pas, il va vous offrir un grand sourire et vous dire que tout va bien, dissimulant cette ombre derrière un masque de bonne humeur que seuls quelques rares savent percer à jour. Certains de ses formateurs à l'école de police vous diraient qu'il était un élève un peu trop sensible à ses débuts et qu'ils avaient eu des doutes à ses débuts, avant de constater qu'il était capable de faire abstraction de ces émotions parasitent pour se concentrer sur son unique objectif : être juste et faire respecter la loi. Ce fut son leitmotiv et ça l'est encore aujourd'hui, et heureusement, parce que cette colère qui demeure tapie au fond de lui, toute cette rage, cette envie de tout envoyer valdinguer et de laisser son don s'exprimer sans aucune limite le ronge plus qu'il ne voudra jamais l'avouer. Les ténèbres broyées par la lumière qu'il ne cesse d'alimenter se débattent à chaque instant pour ressortir, et parfois un bref éclat transparaît sur ses traits, chassant le sourire pour ne laisser qu'un frémissement inquiétant faire trembler ses lèvres, froncer ses sourcils et assombrir ses yeux bleus. La raison, les lois, sa volonté et le soutient des siens sont heureusement les meilleurs remparts qu'il ait contre cette part d'ombre que chacun a en lui, et la culpabilité que James éprouve parfois à l'idée d'abuser de son don l'empêche également de franchir cette ligne qu'il s'est tracé.




Don

"Woah c'est trop bien ! Tu peux faire faire tout ce que tu veux aux gens !"
"Ça veut dire que tu peux me faire faire n'importe quoi et je n'aurais pas le choix ?"
"C'est un don de méchant ça, vous devriez faire attention à ce qu'il ne devienne pas un criminel."
"Moi à ta place, je l'utiliserais pour avoir tout ce que je veux, tu peux demander aux gens de te donner leur argent ou même la clef de leur voiture, j'en profiterais tellement ! Je deviendrais une super star ce serait trop bien !"
"Moi ça me fait peur... comment on peut savoir si c'est vraiment nous qui voulons faire quelque chose ou si c'est toi qui nous l'a demandé ?"

Certains voient leur don comme une bénédiction et d'autres au contraire se croient maudits et voudraient pouvoir s'en débarrasser. James se situe quelque part au milieu entre ces deux extrêmes. Lorsque son don s'est manifesté, ce fut dans un accès de colère qui lui fit l'utiliser involontairement, provoquant de graves blessures à un membre de sa famille alors qu'il n'avait que cinq ans. A l'horreur d'avoir été la cause de cet "accident" se sont succédé l'incompréhension, le déni, la peur, la culpabilité mais, heureusement, la prise en charge quasi immédiate permis d'éviter un dérapage incontrôlé qui l'aurait irrévocablement conduit vers l'auto-destruction. James n'a jamais été quelqu'un de mauvais, et si cet évènement a bien failli le plonger dans l'affliction et l'a profondément marqué, il lui a aussi permis de prendre immédiatement conscience de ce qu'il ne voulait pas devenir : un criminel, un monstre qui dicte aux autres ce qu'ils doivent dire ou faire, qui lui devraient une obéissance aveugle et contrainte, jusqu'à la mort s'il le souhaite. Non, l'enfant qu'il était a été terrifié à l'idée d'imposer involontairement son contrôle et son tuteur a eu bien du mal avec lui, pas parce qu'il n'écoutait pas, mais parce qu'il a vite été évident que l'usage de son don était directement lié à ses émotions et au contrôle qu'il pouvait avoir dessus, sa volonté consciente et inconsciente entrant également en ligne de compte, ajoutant à la complexité et à la dangerosité de ce qui a été qualifié de "contrôle mental".

La fameuse phrase tirée d'un comic book "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" n'a jamais été aussi vraie aux yeux de James qu'avec ce genre de capacité contre laquelle, fort heureusement, il existe des moyens de lutter plus ou moins efficacement selon les situations. Lorsque James utilise son don, cela équivaut à un ordre donné de façon soit anodine, soit direct, obligeant une personne à faire quelque chose à l'instant T, immédiatement, arrêtant soudain tout ce qu'elle est en train de faire pour s'exécuter. La volonté des cibles n'entre pas en ligne de compte, des tests ont été fait en ce sens et l'enfant qu'il était n'en a été que plus terrifié encore de voir que cela pouvait mener jusqu'à la mort même des personnes, bien que cela ait été heureusement une simulation et que jamais son tuteur n'aurait prit le risque de faire réellement tuer quelqu'un. Il en est ressorti quelques principes fondamentaux sur le fonctionner de ce don :
- si la cible de "l'ordre" est assommée, le cerveau effectue une sorte de "redémarrage" et l'ordre disparaît de sa pensée, libérant ainsi la cible;
- l'ordre doit être strictement verbal, c'est la voix de James qui fait office de transmetteur de son don, de telle sorte que si aucun son ne peut franchir la barrière de ses lèvres, alors la cible ne risque rien en théorie. En pratique, même des bribes de mots hachés, s'ils sont compris par la cible, peuvent suffirent à faire passer l'ordre;
- de la même façon, il faut que la cible puisse comprendre la langue de l'ordre. Un "STOP" est universel et sera forcément compris par n'importe qui, mais si la cible ne comprends pas un seul mot ni aucune intention de la part de James, alors l'ordre sera inefficace. Pour pallier d'ailleurs à cela, James a étudié plusieurs langues afin d'en connaître les bases élémentaires pour s'en servir dans le cadre de son travail;
- et enfin, il faut savoir qu'assommer James n'empêchera pas la cible d'exécuter l'ordre, s'agissant d'une injonction implantée dans le cerveau de la cible et non d'un contrôle permanente de la part du méta.

Au quotidien, James évite au maximum d'utiliser son don en-dehors du cadre de son travail, considérant que si un tel pouvoir lui a échu, c'est pour qu'il en fasse bon usage et non pour qu'il agisse en parfait égoïste sans aucune limite. Il mentirait en disant ne pas l'utiliser parfois pour de petites choses, comme obliger quelqu'un à laisser sa place à une vieille dame dans un bus bondé, ou bien pour désamorcer certaines situations qui pourraient dégénérer, mais il sait d'expérience que les gens détestent qu'on leur impose une volonté qui n'est pas la leur, et qu'ils préfèrent encore se tromper voir se blesser que de laisser quelqu'un d'autre diriger leur vie à leur place. Ce don est ainsi la cause d'une grande souffrance pour James qui doit sans cesse garder la maîtrise de ses émotions, mais aussi de sa volonté, l'obligeant à une vigilance permanente pour ne pas laisser un ordre fuiter accidentellement dans ses paroles. Il n'a pas beaucoup d'amis en-dehors du cadre du travail car rares sont ceux qui ne doutent pas de sa sincérité, il a passé énormément d'années à se justifier de tout, tout le temps, à devoir prouver qu'il n'avait obligé personne à faire quoi que ce soit, ni à le laisser faire quoi que ce soit sous prétexte qu'il possédait le don de les contrôler. Il a eu mille raisons de s'emporter, mille raisons d'en vouloir au monde entier et mille raisons de partir en vrille à force d'être incompris, méfié, mis à l'écart même parfois et ce malgré le monde dans lequel il évolue. Seule sa volonté l'a maintenu à flot, ça et l'amour de ses parents, leur confiance, leur certitude que leur fils était une bonne personne. Ainsi, dans le cadre privé, James n'utilise jamais son don pas même pour plaisanter, il s'y refuse violemment afin que jamais le doute ne s'insinue dans l'esprit de ses proches. Les rares fois où cela lui a échappé l'ont miné durant des semaines et ce malgré les tentatives des autres pour le rassurer.

Dans le cadre du travail, James est souvent appelé pour les interrogatoires difficiles et à raison : "Dites-nous la vérité, qui a tué cette pauvre femme ?". Il n'y a pas plus efficace comme détecteur de mensonge, pas plus redoutable aussi et nombreux sont les criminels actuellement derrière les barreaux qui ont une dent contre lui. De même, sa binôme sait qu'elle peut avoir confiance et leurs arrestations se passent souvent sans trop d'anicroches, au moins avec les petits délinquants et autres criminels de bas étage : "Stop ! Ne bougez plus ! Lâchez votre arme, les mains en l'air !", ou comment s'assurer que le braqueur lâchera effectivement son arme avant de lever les mains en l'air, permettant une arrestation rapide et sans blessé.

Le don du contrôle mental est ainsi un pouvoir certes puissant, mais à double tranchant que James utilise avec prudence, la tentation d'en user et abuser demeurant présente, tapie sous la surface de sa bonne volonté comme un démon susurrant à votre oreille toutes les choses que vous pourriez faire si seulement vous acceptiez de lâcher prise.



Revenir en haut Aller en bas
James Hodge
Citoyen
James Hodge
James Hodge
Age : 34 ans
Date de naissance : 01/02/1987
Métier : Lieutenant de Police
Localisation : Chesscross
Messages : 119
James Hodge
Sam 3 Avr - 15:05


L'Histoire


"... est trop puissant" a chuchoté l'infirmière tandis qu'elle s'adressait à ses parents, debout à l'écart dans le couloir, serrant contre elle son bloc-notes avec son stylo accroché par une petite chainette. Les mots "dangereux" et "tuteur" parvenant ensuite vaguement jusqu'aux oreilles bourdonnantes de l'enfant docilement assit sur la chaise en plastique dure et inconfortable, ses mains serrant avec force ses genoux pour tenter d'endiguer les tremblements qui le secouaient, ses yeux bleus refusant de fixer autre chose que le sol devant lui entre ses chaussures qui ne touchaient même pas le sol en lino à la couleur passée depuis bien longtemps. La respiration lourde, le regard humide et hanté, il était là sans être là, son petit cœur battant encore à tout rompre bien qu'il soit immobile depuis plusieurs minutes déjà, son esprit ne cessant de repasser en boucle dans l'ombre de ses pupilles dilatées la même scène, ses pensées s'entrechoquant dans un brouhaha qui le happa une fois encore, lui faisant perdre le fil de ce que la dame en blanc disait. Il s'était énervé, lui qui était sans histoire du haut de ses cinq ans, il jouait juste dehors sans embêter son monde, comme toujours, les copains étaient rentrés prendre leur goûter mais lui avait encore envie de jouer au ballon, alors il avait continuer à taper dedans et à le faire rebondir contre le mur une fois, deux fois, trois fois... On l'avait appelé, mais il avait continué, il s'entraînait dur pour toujours frapper au même endroit et contrôler la balle, il a vu les joueurs à la télé et en ce moment il est dans cette phase où il clame qu'il aimerait bien être footballeur lui aussi, parce que jouer toute la journée ça a l'air génial. Le bruit du choc du ballon contre le mur résonne inlassablement, régulier et sonore, et la voix grave l'appelle de nouveau, avec plus de force, plus d'impatience aussi. James rattrape la sphère crasseuse et se dirige vers la porte d'entrée qui vient de s'ouvrir : c'est son oncle qui vient lui demander d'arrêter, il le garde pendant que ses parents travaillent et il en a marre de l'entendre jouer avec son "putain de ballon". C'est un gros mot ça, il faudra le dire à maman, faut pas dire de gros mots. L'homme soupire, excédé, et l'attrape par le bras pour le tirer vers la maison en le grondant pour qu'il se dépêche un peu, parce qu'il va tout rater du match de baseball. Le ton monte, l'enfant proteste, l'oncle s'irrite plus encore et finit par lui interdire de retourner jouer dehors s'il continue comme ça. Et du haut de ses cinq ans, cette interdiction est perçue comme une injustice et petit James sent quelque chose de désagréable enserrer sa cage thoracique et chauffer sa tête, il sent l'énervement le prendre, mais pas comme lorsqu'il est heureux parce qu'on lui fait une surprise, non, ça ne fait pas du bien, ça ressemble à ce que son père appelle de la colère. Oui, il est en colère, papa et maman ne crient jamais, ils n'ont jamais besoin de s'énerver pour qu'il les écoutent, ils lui expliquent toujours pourquoi il doit rentrer, pourquoi il ne doit pas faire ci ou ça, mais son tonton lui... Jamais, il préfère s'énerver et dire des gros mots, une fois il lui a même mis une fessée, alors qu'il est grand maintenant et...

"Tu m'emmerdes Jamy ! Tu vas t'assoir maintenant et tu arrêtes de parler, que j'écoute mon match !"
"Moi c'est pas Jamy, c'est James !"
"C'est une abréviation !"
" Mais c'est pas mon prénom ! J'aime pas Jamy, c'est nul !"
"Oui ben on s'en fout, tu t'assois et tu la fermes !"
"Maiiiiiiiis pourquoi ?"
"Tu fais trop de bruit avec ton ballon voilà pourquoi !"
"Je peux aller jouer chez Marc alors ? Il a un grand jardin et il sera d'accord."
"Plus tard, là je veux voir la fin de la manche."
"Mais t'es jamais d'accord, c'est nul ! Je peux jamais jouer avec toi !"
"Ah tu vas pas commencer hein ! Allez assied-toi !"

La main l'empoigne par le bras et le tire vers le canapé avec autorité, mais l'enfant résiste et l'adulte soupire, excédé, tirant de plus belle jusqu'à-ce que soudain la colère éclate à l'intérieur du petit qui tire plus fort encore sur son bras, furieux.

"Lâche-moiiiii ! T'es méchant ! Je voudrais que tu sois... !"

La suite des paroles se perd dans les ténèbres de la culpabilité, James assis sur la chaise dans le couloir se plaque soudain les mains sur les oreilles en laissant échapper un gémissement alors qu'il revoit le sang éclabousser le mobilier devant ses yeux et qu'un cri de douleur résonne dans l'air, assourdissant, vrillant ses tympans qui depuis bourdonnent sans discontinuer. Il ferme les paupières avec force et se recroqueville sr la chaise en plastique, juste avant que son père ne se précipite pour le prendre dans ses bras et le serrer contre lui, son fils passant ses bras autour de son cou pour éclater en sanglots, la voix déchirante de regrets.

"Je voulais pas Papa, je voulais pas ! Je suis désolé papaaaaa !"

Et il pleure à gros sanglots, et sa mère vient se joindre à l'étreinte alors que l'infirmière les observe, grave et songeuse, écrivant de nouveau quelque chose sur son bloc-notes. "Ils" ont été prévenus de toute façon et sont en chemin, la prise en charge sera complète et les parents n'auront à s'inquiéter de rien, ni non plus l'enfant s'il est réellement et sincèrement repentant de ce qu'il a fait comme cela semble être le cas. Bientôt tout rentrera dans l'ordre, c'est ce qu'elle leur a dit, c'est ce que les gens qui arrivent peu après leur répète, et les parents les suivant en gardant leur enfant dans leurs bras pour qu'il ne panique pas comme lorsqu'on lui a tendu la main en essayant de le faire venir gentiment. Il faudra du temps, beaucoup de temps et de travail pour aider le jeune méta à comprendre et contrôler son don, l'équilibre fragile entre l'exploration de ses capacités et l'apprentissage des limites à ne pas dépasser, où s'arrête sa propre volonté et où commence réellement celle des autres, tout ce que l'on est censé apprendre au fur et à mesure des années qui passent doit être intégré plus tôt, plus rapidement, non sans mal. Grandir trop vite n'a rien d'agréable, pour autant petit James s'accroche et fait preuve de bonne volonté, déterminé à ne plus jamais blessé quelqu'un comme il l'a fait avec son oncle, oncle qui s'il ne lui en a pas vraiment voulu, n'a pas pu s'empêcher depuis lors d'éprouver de la peur à son égard. La famille s'est débrouillée autrement, il a fallu aménager autrement les horaires de travail du père qui s'est porté volontaire pour travailler à mi-temps, laissant son épouse continuer de faire le métier qu'elle adorait quand lui préférait rester davantage à la maison et ainsi être présent pour James, rassurant sa femme en lui donnant des nouvelles à intervalles réguliers les premiers mois, jusqu'à-ce que le don soit suffisamment contrôlé pour qu'ils puissent tous commencer à souffler. Le tuteur et les cours en plus de ceux à l'école couplés à la présence parentale constituèrent un cadre solide qui permirent d'ancrer des fondations solides et donnant une base de départ aussi juste et stable que possible.

==============================

Les années ont passées, entre retenue plus ou moins difficile sur l'usage du don et volonté de s'affranchir de cette étiquette de méta, l'adolescence fut un moment charnière durant lequel James eut bien du mal à ne pas se laisser aller, pas seulement à cause des émotions qui ont tendance à faire le yoyo à cette période, mais surtout parce que ce fut à cette époque qu'il tenta tant bien que mal de se faire accepter parmi les autres métas tout en se heurtant alors à des réactions toutes plus variées les unes que les autres... mais très peu, hélas, étant réellement raccord avec la vision qu'il avait de son don et de l'usage qu'il voulait en faire. Entre ceux qui trouvaient cela génial parce qu'il pouvait faire faire n'importe quoi à n'importe qui et ceux qui au contraire n'étaient pas rassurés voir avaient même carrément peur de lui... sa propension à aller vers les autres fut mise à rude épreuve et il y en eut même contre lesquels il usa de son don pour se venger bassement, le regrettant pourtant en partie quand la peur se répandit chez plusieurs élèves après avoir appris ce qu'il avait fait. Ce fut heureusement aussi à cette époque qu'il rencontra quelques rares jeunes de son âge qui comprenaient que cela soit difficile de trouver un juste équilibre quand on possédait une capacité aussi implacable. Avec eux James apprit à relativiser, bien plus facilement qu'avec son tuteur ou ses parents qui étaient pourtant d'une très grande aide, mais ce n'est qu'avec ces amitiés qui se construisirent au fil du temps, des expériences et du partage sincère que l'adolescent reprit confiance en lui et s'assura que les choix qu'il faisait étaient les bons, qu'il n'avait pas à avoir honte ni à se cacher, même s'il valait mieux éviter de crier sur tous les toits ce qu'il était capable de faire. L'humour fut un excellent exutoire qu'il s'appropria très rapidement, n'hésitant pas les années suivantes à se faire remarquer en faisant le pitre pour amuser la galerie, récoltant d'ailleurs parfois quelques heures de colle amplement méritées auxquelles il ne se déroba jamais, affirmant fièrement qu'un homme, un vrai, devait "assumer ses conneries", ce qui aurait certainement été bien plus prit au sérieux s'il ne l'avait pas dit avec un large sourire amusé, tout content d'être traité, au final, comme n'importe lequel de ses camarades. Tout est toujours question de volonté en matière d'intégration sociale et ça, c'est une leçon que James n'oubliera jamais et qu'il cultive depuis lors avec un soin tout particulier.


==============================

"Vous pourriez faire de grandes choses, pourquoi choisir ce métier ?"
"Parce que c'est là que je serais le plus utile, c'est là que je pourrais vraiment montrer tout ce que je sais faire et aider au mieux les gens."
"Mouais... après tout, c'est votre vie."

Le recruteur avait haussé les épaules et lui avait tendu le formulaire pour s'inscrire au concours d'entrée de la Police, James le remerciant avec un large sourire du haut de ses dix-huit ans, récupérant le document avec la brochure explicative qu'il connaissait déjà, allant s'occuper des formalités nécessaires avec le cœur léger. Après qu'il ait appris à maîtriser son don, il avait rapidement décidé du métier qu'il voudrait faire plus tard et, s'il avait parfois fait quelques petites bêtises au sein de l'établissement, il n'y avait rien eu de notable ni de grave et il était resté sur le droit chemin, bien décidé à faire carrière dans la police. Oh bien sûr, il aurait pu pousser un peu plus loin ses études, mais il était trop impatient d'apprendre à faire respecter la loi et, le jour même de sa majorité, il était allé récupérer un formulaire, trop heureux de se lancer enfin dans cette aventure. L'école de police fut aussi passionnante que éprouvante et, bien que James se soit préparé à l'avance d'un point de vue physique, le niveau demeurait exigeant et la théorie était aussi lourde que difficile à digérer quand on était pas familier du droit et des lois en détails. Discipliné, déterminé et acharné, le jeune homme ne lâcha pourtant rien et parvint à se hisser dans le classement en prouvant qu'avec ou sans son don, il était capable d'être un bon élément et qu'il ne se reposait pas uniquement sur le contrôle mental pour faire son travail. Son diplôme en poche et son nouvel insigne à la poitrine, il intégra le commissariat de Chesscross avec une fierté sans nulle autre pareille. Pourtant, assurément, l'un des meilleurs moments pour lui reste encore à ce jour celui où, ayant prit assez d'assurance dans le métier, on le mit en binôme avec une nouvelle policière toute fraîche émoulue de l'école et avec laquelle il accrocha dès le premier jour : Jennifer.

"Bah quoi, ils font ça dans les séries et les films non ? Allez, prends-en un, pour me faire plaisir !"

James leur avait acheté une boîte de donuts et la lui avait tendue une fois installé dans la voiture, un large sourire aux lèvres, à mi-chemin entre plaisanterie sur le cliché des flics dans les œuvres de fiction et l'envie de voir de quel bois elle était faite. Bien lui en prit parce que loin de médire sur sa blague ou de repousser les pâtisseries en prétextant vouloir faire attention à sa ligne, bien fine au demeurant, la jeune femme s'était jetée dessus en le remerciant, faisant naître un plus large sourire encore chez son collègue.

"Oh ben ça ! Une nana qu'est pas un cliché sur pattes, génial !"

Ils avaient rit tous les deux, et ça avait été le point de départ de leur amitié qui perdure encore à ce jour, se soutenant autant dans la vie professionnelle que personnelle, étant toujours là l'un pour l'autre au point que même le désormais ex-mari de son amie avait douté un temps de l'homosexualité de ce binôme presque fusionnel, quand le frère de la policière lui ne cessant de s'irriter des plaisanteries incessantes du blond qui était si souvent aux côtés de sa sœur. Travaillant ensemble au début comme simples policiers en uniforme classique, ils avaient pourtant progressivement pris du galon ensemble et, lorsque Jennifer avait entamé sa seconde grossesse, James avait profité de son absence pour passer les épreuves afin d'accéder au grade de Lieutenant, lui faisant la surprise peu après son accouchement, encore une autre fierté d'une vie dédiée au travail. Jennifer n'avait pas tardé à le rejoindre peu après, ce qui leur permit de recommencer à travailler ensemble comme binôme de choc, un duo connu au commissariat pour sa bonne humeur mais également pour sa capacité à intervenir sur différentes situations plus ou moins urgentes, plus ou moins délicates. L'un comme l'autre auraient pu changer de section, plus d'une fois d'ailleurs James avait reçu des propositions pour intégrer des services qui permettraient d'exploiter son don à plus grande échelle, mais cela a toujours profondément rebuté le Lieutenant : c'est sur le terrain que se trouvent les gens, c'est là qu'ils ont besoin qu'on vienne leur porter secours et c'est là qu'il se sent réellement le plus utile... alors c'est là que vous le trouverez si vous le cherchez.





Derrière l'écran

Pseudo: Ketro Age: 35 ans dans 1 mois (déjà xD ) Comment avez-vous connu le forum ? Ce sont deux petites souris dénommées Cocoflamelle et Fenrir qui viennent voir leur ami souris Ketro dans un bar nommé Discord et... vous voyez l'idée. x) Un petit mot pour la fin ? Tellement de possibilités que je ne sais où donner de la tête. Ma seule certitude, c'est qu'on va bien s'amuser ! o/
Revenir en haut Aller en bas
James Hodge
Citoyen
James Hodge
James Hodge
Age : 34 ans
Date de naissance : 01/02/1987
Métier : Lieutenant de Police
Localisation : Chesscross
Messages : 119
James Hodge
Sam 3 Avr - 15:22
BIENVENUE OFFICIELLEMENT !!!! James Hodge 518859197 James Hodge 1206250809 James Hodge 441194105 James Hodge 3602342860

O.K. j'ai juste commencé à lire et déjà j'adore James Hodge 4221152032 Trop hâte de commencer à RP ! En attendant, on se met à la lecture !! James Hodge 1378088032
Revenir en haut Aller en bas
Sigurd Hirtzfelden
Citoyen
Sigurd Hirtzfelden
Sigurd Hirtzfelden
Age : 22 ans
Date de naissance : 01/04/1999
Métier : Vit de son don / Opérateur de téléphone rose
Messages : 173
Sigurd Hirtzfelden
Sam 3 Avr - 15:52
BIENVENUE !!! James Hodge 2661242909James Hodge 3602342860

Tiens un cookie James Hodge 652957682

Je vais me dépêcher de lire tout ça, mais je suis trop contente de te voir débarquer motivé comme ça James Hodge 4284953952
Revenir en haut Aller en bas
Hanaelle Pennel
Citoyenne
Hanaelle Pennel
Hanaelle Pennel
Age : 30 ans
Date de naissance : 04/02/1991
Métier : Agent d'accueil à la maison du don
Messages : 192
Hanaelle Pennel
Sam 3 Avr - 16:28
Bon alors, je te shouaite la bienvenue avec Ace (ce qui est absolument OOC mais on s'en fiche parce que) TU ES ABSOLUMENT TROP COOOL James Hodge 87052997 Prend des cookies! :cookies:

J'ai trop hâte de te voir patrouiller dans la ville ;)
Revenir en haut Aller en bas
Ace Mitchell
Citoyen
Ace Mitchell
Ace Mitchell
Age : 30
Métier : Garagiste
Localisation : Les Camelines
Messages : 45
Ace Mitchell
Sam 3 Avr - 17:19

Bravo, tu as passé le test du Karma !



Oooooh ce lieutenant qui promet de fouuu James Hodge 4221152032 Hâte de le voir en action avec sa binôme et de pouvoir squatter au commissariat avec lui James Hodge 3602342860  

Félicitations ! Tu es validé !! James Hodge 2661242909James Hodge 2661242909  

Avant de venir t'amuser avec nous  Il te reste quelques démarches à faire, rien de bien sorcier heureusement !  Dans un premier temps, tu dois recenser ton avatar, mais également ton don et si tu es un élémentaire, n'oublie pas de recenser ton eidolon.  

Ensuite, il est fortement conseillé de créer ta fiche de lien qui est très utile pour se faire des amis ! James Hodge 2121511661James Hodge 2892599572  Pour finir, si tu le souhaites, tu peux également créer un scénario pour ton personnage.

Maintenant, il ne nous reste plus qu'à te souhaiter officiellement la bienvenue sur notre forum   en espérant que tu y passeras de bons moments et que le Karma ne te torturera pas trop !  


Revenir en haut Aller en bas
Sigurd Hirtzfelden
Citoyen
Sigurd Hirtzfelden
Sigurd Hirtzfelden
Age : 22 ans
Date de naissance : 01/04/1999
Métier : Vit de son don / Opérateur de téléphone rose
Messages : 173
Sigurd Hirtzfelden
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Sauter vers: